Frédéric Longuépée : « Le club entend poursuivre une stratégie volontariste de développement de la marque et de ses revenus commerciaux, et vise les 30M€ de revenus additionnels d’ici à cinq ans »
Dans son édito numéro 2, le PDG des Girondins de Bordeaux, Frédéric Longuépée, a traité des « moyens pour nourrir notre ambition sportive ».
Pour lui, « l’aléa sportif continue de rester un des facteurs d’attractivité du football. Il suffit pour s’en convaincre de voir l’engouement suscité par les surprises en Coupe de France chaque saison. Néanmoins, qu’on le veuille ou non, la corrélation entre performance économique et performance sportive s’est imposée comme la règle. Les quelques rares exceptions comme le parcours en Champions League de l’Atalanta Bergame cette saison 2019/20 inachevée ou encore l’Ajax d’Amsterdam la saison dernière viennent confirmer cette règle. Dans le Championnat de France, outre Paris et ses moyens démesurés, des clubs ont vu leurs moyens progresser avec l’arrivée de nouveaux actionnaires (Nice, Lille) pendant que ceux de Lyon, Marseille ou Monaco ont poursuivi leur croissance ».
Cependant, il explique qu’il faudra développer le club économiquement, au-delà de ce que pourra éventuellement apporter l’actionnaire. Ainsi, et cela nous avait manqué, nous retrouvons la fameuse « marque Bordeaux ». « Le développement économique du club ne peut pas être uniquement dépendant des moyens mis par l’actionnaire. Notre club n’échappera donc pas à cette nécessité de devoir augmenter ses ressources financières pour rester parmi les 8 meilleurs clubs français jouant régulièrement les coupes européennes ».
Pour cela, les Girondins de Bordeaux ont trois ressources principales.
• « Son centre de formation : Le club
va s’appuyer davantage sur sa qualité pour recruter et former les
talents de l’équipe de demain mais aussi pour reprendre un ancrage
local qu’il avait peut-être en partie délaissé ».
• « Son nouveau stade, encore très jeune,
dont l’activité et le potentiel peuvent encore être très largement
développés ».
• « Sa marque, son histoire sportive et
son rayonnement international donnent au club des opportunités de
toucher un public particulièrement large et captif, notamment en
Asie ».
Ainsi et en conclusion, « malgré le contexte actuel, et au-delà de l’augmentation des droits télévisées du prochain cycle 2020-2024, le club entend poursuivre une stratégie volontariste de développement de la marque et de ses revenus commerciaux et vise les 30 millions d’euros de revenus additionnels d’ici à cinq ans ».