Daniel Riolo : « Quand il est l’objet d’un gros transfert avec un énorme salaire, ça lui plait d’être une marchandise Koscielny… »
Daniel Riolo a réagi à la tribune de Laurent Koscielny dans Le Figaro. Le défenseur central des Girondins de Bordeaux expliquait que les joueurs n’étaient pas des marchandises, des super-héros, et que leur voix comptait et pouvait faire changer les choses après la crise.
« Le rapport ne va pas être le même entre le joueur de foot, l’éventuel transfert, le machin. Le côté, ‘je ne suis pas une marchandise’, c’est quand ça les arrange. Quand il est l’objet d’un gros transfert avec un énorme salaire, ça lui plait d’être une marchandise Koscielny. Quand on va le chercher à Arsenal pour un transfert astronomique à Bordeaux, il est bien content […] Grosso modo, au-delà de tout ça… Quand je suis tombé sur cet article du Figaro avec Mandanda, Koscielny, l’UNFP… Il y a cette tendance depuis quelques semaines, et j’en parle souvent, à ce que le monde doit forcément changer parce que quelque chose de terrible s’est passé, comme s’il y avait des choses absolument horribles dans le monde d’avant, un football horrible… Les mecs se sont tous réveillés et veulent tous changer. Je veux bien, il va falloir être encore une fois un peu plus concret, me dire comment ils vont se mettre à refuser les gros salaires parce que c’est là que le bât blesse visiblement. Je ne comprends rien à tout ce discours, j’ai vraiment beaucoup de mal. Je trouve complètement dingue ».