Leaks Ultramarines. Episode 3 (Partie 2) : “Les Girondins et la presse, le cas UJSF”

    (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport)

    Deuxième partie des Leaks Ultramarines ce matin, avec des propos cette fois de Frédéric Longuépée. Il est question du syndicat des journalistes, l’UJSF.

    Frédéric Longuépée :

    « La presse était dans le bungalow qui est en face du terrain et je leur ai dit : « Il y a une maison à l’entrée du site qui fait à peu près 100m² que l’on va rénover. On peut mettre des véhicules électriques, pour vous amener aux terrains, créer un abri, … » La question qui m’a été posée ce jour-là, c’est : « Mais vous en êtes-où ? ». J’ai dit : « Ecoutez, dès que c’est possible, on va l’ouvrir pour la mettre à votre disposition. » Ce que je voulais lui dire (parlant de Lawrence Leenhardt), c’est qu’on allait faire en sorte de mettre à leur disposition un lieu de travail le plus vie possible et qu’on était déjà à la manœuvre. Mettez ça dans un coin de votre tête. Un mois plus tard, on organise une conférence de presse pour évoquer le sujet de nos actions en matière de responsabilité sociale des entreprises. On convoque un certain nombre de journalistes, on invite un certain nombre de journalistes pour partager sur ce sujet-là. Une demi-heure avant, on reçoit un fax du syndicat des journalistes, je ne sais plus comment ça s’appelle …

    Un des membres :

    L’UJSF.

    Frédéric Longuépée :

    … de l’UJSF, pour nous dire qu’ils boycottaient la conférence de presse. Moi, je suis tombé de l’armoire. J’appelle Lawrence Leenhardt, je lui dis : « Je ne comprends pas bien ». Elle me dit « mais quand on s’est vus, vous m’aviez dit qu’il était trop tard ». Je lui dis : « Mais je ne vous ai jamais dit qu’il était trop tard. Vous m’avez posé la question de savoir à quel moment vous disposeriez de cette maison et d’un lieu de travail et je vous ai dit « dès que possible ». Et vous, vous l’interprétez comme, il est trop tard, on ne peut plus rien faire et on n’est pas d’accord. Je lui dis : « Mais on était l’un en face de l’autre. Pourquoi est-ce que vous ne m’avez pas dit à ce moment-là que vous n’étiez pas d’accord ? ».  « Parce qu’il était trop tard, vous aviez déjà engagé les travaux. » En fait, ils ont retourné le truc à leur avantage pour faire pression sur nous. Ce qui s’est passé, c’est que derrière, ils ont appelé, je ne dirais pas qui, c’est redescendu, et puis on m’a dit, tu m’enlèves les équipes de là-bas, tu me remets la presse. On a dû supprimer la pièce de vie, on a supprimé la boutique qui était en bas pour faire une pièce de vie, à l’origine, on n’a pas pu, on a remis les équipes. Enfin, bref ! »