Thibault Klidjè : “Je me trouve victime d’une campagne de dénigrement de la part d’une personne frustrée et désespérée, qui a perdu le contrôle dictatorial qu’il avait sur moi”

    Thibault Klidjé, Souleymane Cissé et Kwaku Mawuli Avorgah

    Ces dernières semaines, nous vous avons relayé les accusations de Kwaku Mawuli Avorgah, qui se dit être l’agent de Thibault Klidje, mais surtout victime d’un transfert-relais. Si la presse Togolaise a confirmée ces accusations, comme RMC plus récemment, le jeune joueur continue lui de nier cette histoire et il remet en cause son ancien agent.

    Je tiens à exprimer mon désarroi, et mon étonnement. Je ne comprends pas que des médias français puissent relayer librement les propos de Monsieur AVORGAH sans se renseigner sur l’homme qu’il est. Même les médias togolais de référence n’ont pas fait cette erreur. Je me trouve victime d’une campagne de dénigrement de la part d’une personne frustrée et désespérée, qui a perdu le contrôle dictatorial qu’il avait sur moi étant mineur. Je suis parti au Congo en Août pour échapper à l’agressivité de cet agent qui me menaçait régulièrement. Il m’a dit que mon test à Bordeaux avait échoué – et cette information s’est retrouvée dans des médias douteux quelques heures plus tard- et que je devais signer 5 ans au TP Mazembe, en me harcelant violemment me menant à l’épuisement dans son bureau, en menaçant les membres de ma famille, en utilisant des esprits vaudou du village etc.. Alors je me suis réfugié là où je pouvais et le plus rapidement possible. Ce qu’il faut savoir est que ce monsieur est coutumier de ce genre de choses. Il s’en est déjà pris à des personnes comme mon ancien coach William WARNER, un franco-anglais originaire justement de Bordeaux et installé au Togo […] Au Congo, j’ai donc retrouvé le goût à la vie et au foot pendant 6 mois à l’écart de la pression de M. AVORGAH, juste me sentir en sécurité. Ça m’a fait du bien car je n’allais pas du tout au mieux, je venais de perdre mon père et ma place en sélection locale compte tenu de la situation. J’ai pu bénéficier d’un modeste mais suffisant revenu pour me refaire une santé morale et sportive ! J’étais libre de signer où je voulais, surtout là où je pouvais, compte tenu de ma situation. Avec Gomido, mon contrat était invalide car Mr AVORGAH me l’avait pas fait signer sans mes parents alors que j’étais alors mineur ! Je suis triste que ce choix qui m’appartient et que je ne regrette absolument pas, devienne le sujet d’une polémique gratuite et infondée.

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