François Grenet : « Je n’ai pas forcément envie de faire le tampon, ou me mettre dans une position où je ne me retrouve pas. Ce que je veux, ce que je vois, c’est l’intérêt du club »
François Grenet, au sujet d’une éventuelle médiation entre les supporters des Girondins de Bordeaux – les Ultramarines – et la direction du club, a répondu à l’idée que les anciens joueurs fassent le tampons et s’en mêlent.
« Chacun a surement ses raisons. Les Ultras revendiquent un problème de fond. Ils aiment le club, dès le début il y a eu beaucoup de défiance. J’ai échangé avec Florian Brunet depuis le début. Je lui ai dit que leurs inquiétudes étaient légitimes, mais accordons quand même le bénéfice du doute, et laissons-les travailler, faire leurs preuves, et on verra. Forcé de constater que la défiance et les doutes émis en amont, se sont tous un petit peu révélés. L’extrême étant la faillite en bouquet final, et je touche du bois, j’ose espérer que ça n’arrivera pas. Mais là on est sur des querelles de personnes, l’excès entraîne l’excès, on est dans de la défiance, et un peu de cacophonie aussi. Les anciens joueurs, j’ai envie de dire qu’on ne peut pas faire de révolution. Etre médiateurs, encore faut-il… Vu le problème de personnes, au point où il en est aujourd’hui, je ne sais pas si n’importe quel médiateur peut faire quoi que ce soit. Je le répète, les griefs des Ultras, certains sont légitimes, d’autres peut-être pas non plus, et on n’est pas là pour se positionner quand on est médiateur. Moi, je n’ai pas forcément envie de faire le tampon, ou me mettre dans une position où je ne me retrouve pas. Ce que je veux, ce que je vois, c’est l’intérêt du club. Est-ce qu’une médiation entre les Ultras et la direction du club, ferait du bien à l’avenir du club ? Je ne sais pas. Tout initiative, pour le bien du club, et je l’ai toujours dit… Je ne m’engagerai pas seul, mais pour le bien du club je veux bien y participer. J’aime mon club, je suis né dans cette ville, j’ai grandi ici, et de voir tout ça, ça me fait mal, ça me rend malheureux. Mais je veux être utile dans quelque chose qui me correspond aussi. Je veux bien servir, mais pas n’importe comment, dans n’importe quelles conditions. J’appelle tous ceux qui devraient servir, ceux qui se sont servis et ceux qui se servent, à réfléchir aussi, et à voir l’intérêt du club avant tout. A un moment donné, ça va être inévitable de faire cause commune, sinon on part à la catastrophe ».