Julien Bée : “La faute n’est pas sur Alain Roche si ce mercato est un fiasco”

    Le journaliste Julien Bée s’est exprimé sur la réaction de Jean-Louis Gasset et d’Alain Roche à venir, vis-à-vis du mercato des Girondins de Bordeaux qui ne devrait pas faire une seule recrue.

    « Je pense que Jean-Louis Gasset, lorsqu’il est arrivé, on ne lui a pas menti. Il n’y a pas d’argent, pas de moyens, il faut dégraisser, il faut alléger la masse salariale, se séparer de certains jeunes… Et que si un joueur comme Toma Basic partait, il y aurait la possibilité de recruter un joueur pour le remplacer, mais sans avoir non plus des millions d’euros. Jean-Louis Gasset n’est pas surpris, je pense qu’on lui avait d’ores et déjà dit. Maintenant, en tant que professionnel, il a dit ‘j’ai vu le groupe maintenant, j’ai fait un audit, il y a des manquements’… Il a clairement dit qu’il faudrait un milieu de terrain supplémentaire, un attaquant, et un latéral gauche. Il semblerait que la priorité serait un milieu de terrain car il manque du monde. Il aurait aimé avoir Cyprien et de source sûre, Jean-Louis Gasset l’aurait souhaité même si Toma Basic ne partait pas, mais ça paraissait très compliqué. Du côté d’Alain Roche, c’est pareil. Pour moi, il savait dans quoi il allait s’engager en arrivant. Lui aussi est dans un audit important sur les fonctions du club, sur les jeunes, la réserve, la formation… Il faut lui laisser un petit peu de temps, il n’est pas arrivé il y a très longtemps. C’est vrai que ce mercato n’est pas une réussite, mais je pense que la faute n’est pas d’Alain Roche. Ce fiasco du mercato, car pour moi ça l’est, quand on ne recrute aucun joueur, même libre… Cela veut dire déjà que Bordeaux ne fait plus rêver, pour attirer des joueurs, et ensuite on n’est pas capable de donner un salaire décent à un joueur qui pourrait arriver libre. C’est compliqué de dire comment ça se passe à l’intérieur, mais il semblerait que tous les robinets soient fermés. C’est difficile pour Alain Roche et Jean-Louis Gasset, mais les deux hommes savaient dans quoi ils se sont fourrés. Il va falloir faire avec ».

    Retranscription Girondins4Ever