Bruno Fievet, questionné sur la perte de standing ces dernières années des Girondins de Bordeaux, a bien évidemment conformé qu’il vivait mal les choses actuellement.

« Avec l’âge, on est de plus en plus philosophe et on se contente de ce que l’on a. Mais oui, bien sûr, je le vis mal, comme tous les supporters. Après, certains le vivent encore plus mal que moi, sont plus virulents, parce que certains n’ont que ça. On peut ne vivre que pour le football, oui. Moi, j’ai vécu pour cette passion tout le temps. Pour moi, c’était impossible de rater un match. J’ai refusé d’aller à certains mariages pour pouvoir regarder un match… Cela vous donne l’engagement et l’amour que l’on peut avoir pour un club. Et on est des milliers à vivre ça, et pas seulement qu’à Bordeaux. Oui, je comprends les Ultras, c’est leur combat. J’ai mon projet de mon côté, ils ont leur combat, ce n’est pas la même chose. Mais bien sûr que je comprends la frustration, l’ennui que l’on peut avoir en allant au stade, et ce manque d’ambition affiché. C’est surtout ça qui fait mal à tout le monde […] Les problèmes des Girondins ne sont pas arrivés il y a deux ans. C’est depuis 2010 que le club finalement n’a pas réussi le virage du titre de Champion de France. Il y a eu du mieux avec l’arrivée de Stéphane Martin qui avait insufflé un vent nouveau dans le club. J’avais profité aussi de cette période pour devenir ambassadeur du club ».

Retranscription Girondins4Ever