Clément Carpentier : “La vente est toujours d’actualité mais le contexte économique global est très défavorable”

    Clément Carpentier, sur France Bleu Gironde, a assuré que King Street cherchait bien à vendre les Girondins de Bordeaux, et a fait un point sur la situation.

    « Si on en entend moins parler ces derniers mois, cette vente est pourtant toujours d’actualité en cette fin d’année. Selon nos informations, King Street, le fonds d’investissement américain propriétaire du club depuis 2018 est bien décidé à vendre, et cherche activement un ou des repreneurs depuis la rentrée. Entre les difficultés financières du club, la crise du Covid, et maintenant les interrogations sur le dossier Mediapro, il faut vendre aujourd’hui. Mais le contexte économique n’est pas favorable, et l’incertitude surtout autour des droits TV du football français refroidit aussi les potentiels acheteurs. Pour rappel, ces droits TV représentent la première source de revenus de la plupart des clubs de Ligue 1. Il y a trois ans, c’était presque 60% du budget des Girondins. Dans ce genre de discussions, on ne connait pas forcément tous les candidats au rachat. Il existe toujours le projet de Bruno Fievet, un supporter des Girondins et chef d’entreprise installé en Suisse. Selon Sud Ouest, un autre homme d’affaires, Pascal Rigo, est un milliardaire américain, ont négocié l’été dernier avec King Street. Ce girondin a fait fortune en développant une chaine de boulangeries en Californie, qu’il a depuis revendue en 2012. Il souhaitait avec son associé rentrer au capital avant peut-être de voir plus loin dans les années à venir. Si les deux parties n’ont pas trouvé d’accord cet été, ils restent en contact, mais tout est en stand-by notamment à cause de Mediapro. Le groupe américain Peak6 s’est aussi positionné cet été, mais cet investisseur est passé à autre chose aujourd’hui. Bref, il y en a aussi surement d’autres car Bordeaux est toujours un club attractif mais aujourd’hui le problème reste le même : le contexte économique global très défavorable. Pas évident pour un investisseur de poser des millions d’euros sur la table en pleine crise, et surtout avec des droits TV qui ne sont pas pour l’instant assurés pour l’avenir ».

    Retranscription Girondins4Ever