Pierre Hurmic : « Nous sommes nous aussi des gardiens vigilants de l’histoire du club dans notre cité. Nous avons notre mot à dire dans la reprise du club »
Pierre Hurmic, dans le Conseil de la Métropole vendredi, a assuré que els politiques avaient leur mot à dire dans le rachat des Girondins de Bordeaux. « Le club doit se reconstruire autour d’une nouvelle gouvernance, d’un véritable projet sportif ancré dans notre territoire, et d’une confiance retrouvée avec ses partenaires et ses supporters. Nous sommes nous aussi des gardiens vigilants de l’histoire du club dans notre cité. Nous avons notre mot à dire dans la reprise du club. Ce n’est pas nous qui le vendons, mais il serait inconcevable que cette vente puisse intervenir sans que les élus locaux, les acteurs économiques, les anciens sportifs légendaires de notre club, soient également associés à cette opération de reprise de notre club »
Qu’en sera t-il du stade ? « Quel sera son devenir ? Ou une vente du stade, et j’en serai personnellement heureux. Ou un changement dans l’exploitation directe par le club, ce qui simplifierait les choses. Le jeu est ouvert, mais il faudra trouver une solution pour sortir de ce mauvais modèle économique. Je crois que la ville de Bordeaux est également partenaire en qualité de propriétaire du centre d’entrainement du Haillan qui est un élément important dans la vie du club des Girondins. Nous sommes consultés par les différents repreneurs, et je pense que c’est une bonne chose qu’ils aient compris que nous étions, les uns et les autres, des partenaires incontournables de la reprise du club. Nous ne voulons pas que le club soit vendu au premier venu. Cela a été fait dans le passé. Nous ne voulons pas qu’il soit vendu au mieux-disant, si nous n’avons pas un certain nombre de garanties. Nous ferons tout pour garder l’esprit Girondins »
Mais au final, sur ces bonnes intentions traduites par des mots, qu’en est-il réellement du pouvoir concernant le prochain repreneur ? « Juridiquement nos marges de manœuvre sont minimes. Par contre politiquement on a un pouvoir énorme. D’abord celui d’être ensemble. C’est important qu’un repreneur sache que la communauté politique locale est très vigilante sur un certain nombre de valeurs. Les candidats repreneurs que nous avons rencontrés y ont été sensibles : ils se voient mal aller contre les collectivités locales. Je n’imagine pas un instant que le repreneur puisse faire fi des valeurs que nous défendons ».