Florian Brunet : “Dans la société dans laquelle nous vivons, il y a une prime à la violence. On a choisi la voie d’un combat pertinent, structuré, argumenté”
Florian Brunet, sur France Bleu Gironde, a loué le choix des Ultramarines, principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, de ne pas tomber dans la violence pour faire bouger les choses, contrairement à d’autres clubs.
« C’est compliqué de canaliser nos troupes parce que malheureusement dans la société dans laquelle nous vivons, il y a une prime à la violence. On nous appelle souvent les gilets-jaunes du football, ça me fait doucement rigoler… Parlons-en des gilets-jaunes : ils n’auraient pas cassé les Champs Elysées, je ne suis pas sûr qu’il y aurait eu les 15 milliards de débloqués. Et de la même manière, je ne suis pas sûr que s’il n’y avait pas eu la Commanderie, Jacques-Henri Eyraud serait à son poste… On a choisi la voie d’un combat pertinent, structuré, argumenté. Malheureusement, on n’a pas été payés, et encore aujourd’hui. L’infâme Longuépée occupe encore son poste, et œuvre malheureusement à la reprise du club. Cet indigne personnage a été témoin du désastre financier dans lequel notre club se trouve »