Gérard Lopez : “J’ai cette image d’être plutôt cool alors que pour les gens qui travaillent avec moi, ils vous diront que c’est plutôt l’inverse. J’ai des attentes qui sont très élevées”

    Gérard Lopez a évidemment rencontré les salariés des Girondins de Bordeaux. Le nouveau Président et propriétaire du club a raconté ce qu’il leur avait dit.

    « Ce que je ressentais. La première chose c’était de partager avec eux, même si on a beaucoup travaillé et que ce n’était pas facile tous les jours, je perçois que c’était encore plus difficile pour eux. Être dans l’attente de quelque chose et de savoir que c’était les employés, que eux et leurs familles allaient dépendre de ce qui allait se passer sur les dernières semaines… Je leur ai fait part que je pouvais tout à fait comprendre et que c’était une des motivations pour faire en sorte que ça marche, d’avoir repris cette responsabilité pendant le processus. Ensuite, je leur ai expliqué qu’on peut faire ce qu’on veut avec les gens qui viennent avec moi. C’est impossible si on n’a pas la masse des gens derrière nous, derrière le projet et derrière le club. Et je leur ai fait part d’un mode de fonctionnement que j’ai qui est assez particulier parce que j’ai cette image d’être plutôt cool alors que pour les gens qui travaillent avec moi, ils vous diront que c’est plutôt l’inverse. Ça ne m’empêche pas d’être sympa et respectueux vis-à-vis des gens mais j’ai des attentes qui sont très élevées car je suis aussi capable de tout donner pour un projet. Quelque part, j’ai les mêmes attentes d’eux. Aujourd’hui, quand je suis ici au Haillan, il y a des choses qui peuvent ne paraitre pas importantes mais qui pour moi sont symboliques. Par exemple, j’aurais du mal à accepter au jour le jour que… Je vois le carreau d’une fenêtre qui est cassé, un gazon qui n’est pas bien coupé ou un crépis qui est tombé, honnêtement je le vois une fois, je n’en dors pas la nuit. Comme j’ai ce mode de fonctionnement particulier, il est clair qu’au départ, il y aura peut-être un choc de culture mais le résultat de ça, c’est que les gens se sentent investis parce que moi je le suis aussi et les gens qui viennent avec moi le sont aussi. Il n’y a pas d’excuses. Après, ça reste du foot mais on n’aura pas besoin d’excuses par rapport à ce qu’il y a à faire ».

    Retranscription Girondins4Ever