Vladimir Petkovic (en 2020) : “J’ai cette capacité à rester calme, tranquille. En Italie ou en Turquie, je me suis fait un nom et j’ai gagné le respect grâce à mon comportement”

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    Dans une interview pour Le Temps, il y a maintenant un an, Vladimir Petkovic, le nouvel entraineur des Girondins de Bordeaux, expliquait quels entraineurs l’avaient influencé. “Il y a d’abord eu mon père, entraîneur-joueur puis entraîneur en deuxième division yougoslave. Dès l’âge de 2 ou 3 ans, j’étais toujours avec lui et son équipe, à l’entraînement, dans les vestiaires, dans le bus, et cela pendant des années. Je regardais ce qu’il se passait, j’étais comme une mascotte, et je pense qu’il me reste des choses de cette époque-là. Plus tard, quand j’ai commencé à entraîner moi-même, je voulais m’inspirer de Fabio Capello, pour la rigueur et la discipline, et d’Arsène Wenger, pour le beau football. J’ai beaucoup évolué en cours de route. A mes débuts comme entraîneur, j’étais beaucoup plus exigeant, j’en demandais trop à mes joueurs. J’ai énormément appris en les écoutant, en leur demandant les points sur lesquels je pouvais, selon eux, progresser. J’ai toujours essayé de rester ouvert pour m’améliorer”.

    Puis il prit un peu de recul pour juger son attitude, lui que l’on dit dans le contrôle et imperturbable. “J’ai cette capacité à rester calme, tranquille. En Italie ou en Turquie, je me suis fait un nom et j’ai gagné le respect grâce à mon comportement, toujours irréprochable vis-à-vis des autres, les adversaires, les officiels, les journalistes. Les arbitres italiens le saluent aujourd’hui encore lorsque je les croise. Mais je ne force rien, je suis simplement comme ça”.