Matthieu Chalmé : « Je suis fier d’être au club, de pouvoir raconter l’histoire du club à nos jeunes joueurs qui ne la connaissent pas vraiment »
Matthieu Chalmé est revenu sur le fait qu’il soit devenu entraineur aujourd’hui alors qu’il s’était juré lorsqu’il était joueur que jamais il ne le serait.
« J’ai toujours dit pendant que je jouais que je n’entrainerai jamais. Il y a beaucoup de coaches qui m’ont incité à prendre cette voie-là, qui m’ont dit que j’étais fait pour ça. Je ne voulais pas mourir con donc j’ai été passer mon premier diplôme. A la fin de ce premier diplôme, j’ai eu Ulrich (ramé) qui m’a appelé afin d’être son adjoint, et de reprendre la succession de Willy Sagnol. J’ai accepté et ces deux mois ont été forts en émotions. Cela m’a convaincu que j’avais envie de pousser plus loin pour regarder ça. J’ai passé d’autres diplômes et aujourd’hui, cela fait ma cinquième année que j’entraine. Je suis fier d’être au club, de pouvoir raconter l’histoire du club à nos jeunes joueurs qui ne la connaissent pas vraiment parce qu’on est dans une situation qui n’est pas facile aujourd’hui. Mais les Girondins de Bordeaux restent un grand club, il faut faire passer notre identité, nos valeurs, qui sont fortes à mes yeux. Je fais aussi passer mon expérience en tant que joueur pour essayer qu’ils emmagasinent plein de choses, qu’ils puissent arriver à maturité le plus rapidement possible en équipe première »
Puis il a été interrogé sur les entraineurs qui l’ont influencé au cours de sa carrière.
« Bien sûr, j’ai appris beaucoup. J’ai eu des entraineurs qui m’ont marqué, qui ne sont pas connus, mais dans ma formation bordelaise. Ce sont des gens qui m’ont beaucoup apporté. Forcément, vous piochez tout de ces entraineurs, vous essayez d’emmagasiner plein de choses, et après voilà… le déclic a été avec Claude Puel à Lille, qui m’a montré l’exigence du haut niveau. J’ai eu Laurent Blanc derrière avec qui ça s’est très bien passé. J’ai Francis Gillot qui m’a apporté certaines choses aussi. J’ai emmagasiné de tout le monde. Avec certains ça s’est très bien passé, avec d’autres un peu moins, mais ce n’est pas pour autant que je me fermais. Aujourd’hui, je me sers de tout le monde pour avancer dans mon métier ».