Florian Brunet : “Nous, un match à huis-clos, d’une telle importance, on ne reste pas sur le canapé à la maison. On sera autour au stade, et on sera très nombreux”

    Florian Brunet a assuré que, privés de stade – de leur propre chef mais aussi des suites du huis clos décrété par les Girondins de Bordeaux – les Ultramarines allaient tout de même se rendre au stade René Gallice, à l’occasion du match face à l’Olympique de Marseille ce vendredi.

    « Un Bordeaux-Marseille, on ne reste jamais à la maison. Il n’y aurait pas l’histoire actuelle, nous serions de toute manière autour du stade. Nous refusons de faire une sélection des supporters et à choisir qui peut aller dans le stade ou non. Le club a choisi pour des raisons commerciales et éthiques cette voie de ne pas faire de sélection des supporters aussi, avec le huis-clos. Nous, un match à huis-clos, d’une telle importance, on ne reste pas sur le canapé à la maison. On sera autour au stade, et on sera très nombreux. On n’a pas prévu d’envahir le stade, que tout le monde se rassure… Oui, on craint des débordements, les gens sont révoltés. On prend le poult de tout le monde et les gens sont révoltés parce qu’on est face à une injustice. C’est quand même très difficile pour les supporters, quand il y a un huis clos, de ne pas accueillir l’équipe, de ne pas créer une ambiance autour du stade… C’est extrêmement compliqué. On n’appelle pas aux incidents, pas du tout, on signale un danger. Nous avons un peu plus d’un millier de membres, mais il y a énormément d’autres supporters bordelais qui ne sont pas Ultramarines. Il nous est impossible de ne pas être autour du stade, surtout pour ce match. Il y aura énormément de gens, et on alerte sur le danger potentiel que le maintien de ce match suscite car les gens sont révoltés. C’est un avertissement […] Il y aura inévitablement des chants hostiles, une atmosphère qui ne sera pas apaisée car on se sent floués… Il y a plusieurs manières de créer une ambiance. Encore une fois, on sent un peuple bordelais qui est révolté, et on a alerté du danger. On ne dit pas que ce danger va venir de nous, mais on sent un danger. Maintenant, on joue aussi notre va-tout en mettant une certaine pression. Encore une fois ».

    RMC

    Retranscription Girondins4Ever