Laurent Brun : “Les marseillais peuvent lever les bras, face à une équipe de malades… Qu’ils ne fassent pas les malins parce qu’il n’y a pas de quoi le faire”
Laurent Brun est revenu sur la défaite des Girondins de Bordeaux face à l’Olympique de Marseille, voyant un peu plus loin que cette rencontre, et plus précisément sur la suite de la saison.
« Cela fait longtemps qu’il y a le feu. Les marseillais peuvent lever les bras, face à une équipe de malades, c’est sûr que bon… On l’a vu, les mecs étaient cuits. Et encore, Marseille aurait pu gagner 4-0. Benoit Costil a fait une bourde, mais il a fait aussi un gros match. J’ai trouvé Issouf Sissokho très bon, je ne sais pas pourquoi Vladimir Petkovic l’a sorti, peut-être qu’il était fatigué. De toute façon, je ne comprends pas les changements du coach, Fransérgio… Bref. Lui aussi, il va falloir qu’il se remette en question à un moment donné. C’est quand même le pire coach de l’histoire du club pour l’instant. Et ça ne sent pas bon, on commence juste les matches retour, mais ça sent bien la Ligue 2. Je ne sais pas comment ils vivent les choses. Bon, là, c’était particulier, à la limite c’était presque couru d’avance ce score. Mais c’est triste, pathétique même, à plusieurs titres. Je n’ai pas trouvé les marseillais transcendants même s’ils peuvent mettre trois buts de plus, mais je les ai trouvés faibles. S’il y avait eu des attaquants costauds au niveau des Girondins, je pense que cette défense aurait été en difficulté. On ne leur est jamais rentré dedans. On n’a pas vu Dilrosun, Oudin, vous jouez à neuf… Oudin, on l’avait vu, il était cuit déjà dans la semaine, et ce n’est pas de sa faute. Il a fait ce qu’il a pu, et il n’a pas pu faire grand-chose. Dilrosun, je pense qu’il ne faudra pas lever l’option d‘achat même si c’est un joueur qui a quand même du ballon, mais on ne le voit pas, il n’existe pas dans les duels, il ne crée pas le surnombre ni le danger. C’est dépitant et déplorable. On sait très bien que depuis des années c’était les supporters qui permettaient de gagner ou plutôt de ne pas perdre ce match. Déjà que les Girondins ne sont pas bons, alors sans leurs supporters fidèles, c’est encore moins bon. Voilà, c’est comme ça, c’est le foot, c’est l’histoire. Mais il n’y a pas de gloire à triompher. Qu’ils ne fassent pas les malins parce qu’il n’y a pas de quoi le faire ».