Christophe Monzie : « On a eu la démonstration, auprès de la FFF et de la LFP, que les Girondins n’avaient pas que des amis dans le football français »
Christophe Monzie a tenu à s’exprimé au sujet de la FFF et de la LFP qui, malgré les nombreux cas de covid au sein des Girondins de Bordeaux, ont toujours refusé un report du match de coupe de France face à Brest ou de championnat face à Marseille.
« On a eu la démonstration, auprès de la FFF et de la LFP, que les Girondins n’avaient pas que des amis dans le football français. Mais on le savait un petit peu. A partir du moment où l’on se rappelle l’été dernier et d’où vient ce club, il faut peut-être intégrer l’idée qu’il y a des gens qui soutiennent Bordeaux, et qu’il y en a d’autres qui ne les soutiennent pas et qui les verrait d’un très bon œil descendre en deuxième division dans quelques mois. A travers ce qui s’est passé, et l’incapacité de dialogue qui a perduré pendant de trop longues journées, on a eu la démonstration qu’il n’y avait pas de dialogue possible avec les instances du football français. Je n’ai pas entendu Vincent Labrune, ancien président de l’OM, se positionner par rapport à cette question du match. Je n’ai pas entendu non plus Noël Le Graët Président de la FFF, donner son avis sur la tenue de ce match. A partir de là, Bordeaux a fait avec les moyens du bord. On avait vraiment l’impression que dans ce stade complètement vide vendredi dernier, où on en arrivait même à se gêner les uns les autres, nous journalistes, dans les commentaires… On était à la fois dans une forme de sanctuaire, et on n’a pas vu la révolte sur le terrain qu’on était en droit d’espérer. Il y avait trop de joueurs qui n’avaient pas 45 minutes dans les jambes. Les joueurs étaient juste rétablis de la contagion, mais… J’ai senti comme une inéluctabilité de ce résultat ».