Gérard Lopez explique tout sur la décision de se séparer de Laurent Koscielny
En avant match, Gérard Lopez s’est longuement exprimé sur le choix de se séparer de Laurent Koscielny.
« On ne va pas recommencer là-dedans, il n’y a pas de crise financière. Le club est financé jusqu’à la fin de la saison, on a déjà une grosse partie du financement pour l’année prochaine. Ce qu’on ne veut pas, c’est descendre en Ligue 2, c’est tout. A partir de là, n’importe quel club qui descend en Ligue 2 et de l’envergure des Girondins de Bordeaux aura exactement les mêmes soucis. On ne parle pas de crise. Pour le reste, ce sont des décisions. Une décision, ce n’est pas une crise. Si moi je décide que pour le bien du club et parce qu’on a envie de relancer un peu différemment le groupe, qu’il y a des joueurs qui n’apportent pas ou plus ce qu’ils pourraient apporter, c’est une décision, ce n’est pas une crise. Une crise c’est quand vous êtes dans un truc et que vous ne savez pas ce que vous allez faire. Pour le coup, c’est quelque chose qui est réfléchi depuis un moment. Ca n’enlève rien, et ce n’est pas un manque de respect aussi, contrairement à ce que j’ai pu lire un peu partout. Ce n’est pas ça, c’est une décision. On va accepter la situation telle qu’elle est ?! Si j’ai l’impression en discutant en interne que certains joueurs dans le groupe ne font pas ce qu’ils devraient faire entre guillemets par rapport au groupe, à la motivation, un genre de sentiment d’électricité, à ce moment-là il faut faire un truc. Et à ce moment-là, si on ne le fait pas, oui, on est dans la crise, on est dans l’attente et ça, ça ne va pas ».
Puis il s’exprima notamment sur les propos du défenseur bordelais quant à une baisse de salaire qu’il avait acceptée lors de la direction précédente, pour aider le club.
« Oui, il a fait en sorte d’aider le club financièrement en reportant son salaire avant que je n’arrive. Quand j’ai vu le contrat, c’est un contrat qui a été changé puisqu’il a rallongé d’une ou deux années… Mais ça, c’était avec la direction précédente, ça n’a rien à voir avec nous ».