Geoffroy Garétier : “Evidemment que c’est Gérard Lopez le principal responsable. Très sincèrement, je dis grand danger, très grand danger”
Geoffroy Garétier a été invité à s’exprimer sur l’avenir de l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Vladimir Petkovic, puis a dérivé sur l’état actuel du club, ainsi que les décisions de Gérard Lopez.
« Vladimir Petkovic, son heure est comptée, mais ce qu’on compte d’abord, c’est l’argent. Si Petkovic souhaite qu’on respecte son contrat, c’est 6 millions d’euros pour le licencier. Si on ajoute les 5 millions d’euros de Laurent Koscielny, c’est beaucoup. Alors, je sais bien que Gérard Lopez a un talent fou et inépuisable pour emprunter de l’argent tant que ce n’est pas le sien, mais là, on sait très bien que la situation est quasi-désespérée. A un moment, il ne peut plus dire que c’est les autres. Non, là, c’est lui, clairement. Evidemment que c’est Gérard Lopez le principal responsable. Il y a cinq ans, il a fait le même coup avec Lille. La première année, ils sont allés chercher un Totem, un symbole, une tête de gondole, Marcelo Bielsa. Au bout de quatre mois, c’est le four complet, on le vire et on prend Galtier in extremis qui vous sauve… Donc cela veut dire que Bordeaux peut espérer d’être 17ème ? Et ensuite, vous croyez vraiment que Bordeaux va se retrouver Champion dans trois ans ? Celui qui a fait vraiment le projet lillois, c’est Luis Campos, tout le monde le sait, en plus avec un statut juridique particulier… Aujourd’hui, même si à mon sens la Ligue a fait une folie en autorisant la reprise du club par Gérard Lopez, on sait comment ça fonctionne, donc on est beaucoup plis vigilants. Ce qu’il a fait à Lille, il ne pourra pas le refaire à Bordeaux. Très sincèrement, je dis grand danger, très grand danger ».
Sidney Govou a abondé.
« C’est de l’ingérence totale depuis le départ, depuis son arrivée. Il y a certains dirigeants qui ne se rendent pas compte que le football, cela reste sur le terrain. Vous pouvez faire tout ce que vous voulez autour, si le terrain ne fonctionne pas, si vous n’arrivez pas à mettre en adéquation tout ça pour avoir une bonne équipe, cela devient très compliqué. On voit qu’à Bordeaux, il n’y a rien qui est cohérent pour l’instant. Exclure six joueurs, ça n’a pas servi à grand-chose, ils en ont pris 6 à Rennes. Donc ce n’était pas forcément le problème au final (sourire) ».