Philippe Piat (UNFP) : “À ce jour, les joueurs ne nous ont pas demandé d’engager de procédures devant la Ligue”

    Quelques jours après son communiqué, l’UNFP a réagi par l’intermédiaire de son Président, Philippe Piat, auprès de Sud Ouest, quant aux décisions de Gérard Lopez d’écarter certains joueurs, ou de vouloir le départ de Laurent Koscielny.

    “Nous sommes en contact avec les joueurs. Notre rôle est de veiller à l’article 507 de la convention collective […] À ce jour, les joueurs ne nous ont pas demandé d’engager de procédures devant la Ligue comme nous avons pu le faire par le passé, comme à Reims où, il y a quelques mois, un tribunal a condamné le club pour mise à l’écart d’un joueur qu’il était pressé de vendre. Il est prématuré de dire si l’article 507 est respecté ou non à Bordeaux. Nous sommes dans une phase d’attente, à l’écoute des joueurs”.

    Pour rappel, voici le communiqué de l’UNFP datant du 13 janvier  : 

    IMBUVABLE ! Juillet 2017… Juillet 2019… et janvier 2022 !

    Lille… Bordeaux… et Bordeaux.

    Gérard Lopez et Gérard Lopez.

    En juillet 2017, sous la présidence de Gérard Lopez, le LOSC mettait huit joueurs à l’écart. En juillet 2019, les Girondins de Bordeaux en avait placés six…

    En janvier 2022 sous la présidence du même Gérard Lopez, les Girondins viennent de déclarer qu’un de leur joueur sera parti avant la fin du mois, que trois autres sont en « disgrâce », et enfin, que deux autres footballeurs, eux-aussi sous contrat, sont mis à l’écart.

    Qu’au pays du vin-roi, on décide ainsi – et une fois encore… et une fois de trop ! – de mettre la pression sur des joueurs, de les « foot-tre » au ballon afin qu’ils renoncent de façon prématurée à leur engagement contractuel, est indigne d’un grand club comme les Girondins de Bordeaux, qui, au moins et à la différence semble-t-il de quelques grands crus de la région, ne se cache pas derrière une étiquette trompeuse, mais dont les négociants, pardon les dirigeants, affichent au grand jour leur mépris des contrats signés, leur lecture partielle de l’article 507 de la Charte du football professionnel pour mieux en dévoyer le sens et l’esprit plutôt que de s’interroger, justement, sur la gestion de leur propre effectif, quand l’heure était à multiplier les contrats sans avoir le sentiment de pousser le bouchon un peu, beaucoup trop loin, avec un assemblage disproportionné.

    Finalement, quels que soient le maître de chai ou l’année, 2019… 2022, ce Bordeaux-là est, pour l’UNFP, imbuvable”.