Nicolas Maurice-Belay : « Quand je vois le potentiel du joueur et son implication, il y a quand même un contraste »
Dans le dernier Sportcast de Sud Ouest (lien ICI, ou player en bas de page), Nicolas Maurice-Belay a été invité à juger le mercato estival des Girondins de Bordeaux, avec cinq mois de recul désormais.
« Il est forcément mitigé parce qu’il y a quand même beaucoup de joueurs où c’est moyen, globalement. C’est surtout en termes d’implication. Un joueur que j’aime bien, comme Javairô Dilrosun, qui a un potentiel, dans la situation où est le club, il doit un peu plus s’impliquer. Tu es jeune, tu es en prêt, tu ne parles pas la langue, je comprends. Mais quand je vois le potentiel du joueur et son implication, il y a quand même un contraste. Contre Brest et Marseille, tu ne peux pas faire deux matches similaires, surtout quand on est dans l’urgence comme ça, et surtout connaissant ton potentiel. Il y a d’autres joueurs moins doués que Dilrosun, ils font avec leurs moyens, mais c’est aussi limité. Là où par exemple je trouve que le club n’a pas été bon, c’est la chance donnée aux jeunes : elle n’a pas été assez importante. Je prends les cas de Bakwa et Traoré. Amadou Traoré, on le voyait beaucoup quand même l’année dernière, on avait vu ses qualités de vitesse, ils apportaient un peu de sang frais à l’équipe. Des fois, on n’a pas d’idée dans le jeu, et on ne s’appuie pas sur ce genre de joueur qui a de la verticalité, qui permet de remonter le bloc, ce que fait Elis par exemple. Je trouve que de se priver d’autant de jeunes, surtout quand tu as remis les mêmes joueurs, qui font les mêmes performances… Je trouve que ce n’est pas bon du tout, tout comme la communication vis-à-vis des joueurs écartés. La première chose que tu dois faire, c’est rassembler, mettre un côté humain, surtout dans ce besoin de se maintenir »