Un ami de Mostafa Mohamed se fait passer pour lui lors d’un examen, pendant que le “vrai” Mostafa Mohamed est à la CAN…

    Souvenez-vous. En toute fin de mercato l’été dernier, les Girondins de Bordeaux étaient tout proches d’engager l’attaquant international égyptien, Mostafa Mohamed. Gérard Lopez avait confié sa tristesse car l’attaquant souhaitait absolument rejoindre le club au scapulaire. « Si on avait été au courant, on ne se serait pas attaqué à se transfert. Je rends hommage au joueur, parce que lui comme nous, avons été surpris par ça, alors qu’on nous avait dit qu’il n’y aurait pas de souci. Ce qui me fait mal au cœur, c’est le joueur. Il a été extrêmement touché et triste, ce qui prouve son envie de venir. C’est les aléas du foot, c’est dommage, mais surtout pour lui ».

    Disputant actuellement la Coupe d’Afrique des Nations avec l’Egypte (qui s’est qualifiée hier soir face à la Côte d’Ivoire aux tirs au but), l’attaquant a été confronté, dans le même temps, à une polémique rocambolesque et à peine croyable dans son pays. En effet, le joueur, titulaire, était bel et bien présent au Cameroun pour ce 8ème de finale de la compétition. Mais pas selon l’administration égyptienne. Du moins, sur le papier…

    Le responsable de l’Institut Universitaire du Caire a révélé que Mostafa Mohamed, qui suit des cours dans l’établissement en plus de sa carrière de footballeur professionnel, a laissé un ami à lui passer un examen à sa place… Il est évident, vu sa notoriété, que la supercherie n’est pas passée inaperçue. Ce même ami, interrogé par la suite, a révélé qu’il s’agissait pas de leur première fois et que cet acte avait déjà été effectué par le passé. “C’est mon ami et son avenir sera détruit s’il ne passe pas l’examen. Je voulais juste aider”. Trois autres examens auraient été passés de la sorte par l’ami de l’attaquant de Galatasaray. Il risque une exclusion à vie et une interdiction de passer des examens universitaires.

    Souvent, l’on se plaint de ce qui se passe aux Girondins, avec des informations parfois incroyables, et le sentiment que “ça n’arrive qu’à nous”. Cette fois-ci, on aura au moins échappé à ça…