Nicolas Maurice-Belay : « Les Girondins sont à leur place. Il manque de l’alchimie, du courage sur certains matches »
Dans le dernier Sportcast de Sud Ouest (lien ICI, ou player en bas de page), Nicolas Maurice-Belay a confirmé que selon lui, les Girondins de Bordeaux, classés 17èmes de Ligue 1, étaient à leur place
« Oui, ils sont à leur place. Dans le contenu, il manque de l’alchimie, du courage sur certains matches. Cela fait deux-trois ans qu’on est dans cette situation. Je suis allé voir le premier match face à Clermont. Quand on sort d’une saison où on a beaucoup souffert, et que ça repart à zéro, on ne peut pas donner une image comme ça face à une équipe qui arrive de Ligue 2, surtout avec les joueurs qu’on a. Ils avaient eu deux mois pour se laver la tête, où tout le monde repartait à zéro. De repartir sur les mêmes bases, c’est inquiétant […] Rien n’a changé, leur place d’aujourd’hui est méritée. Il n’est pas normal, avec les joueurs qu’on a, et l’expérience qu’on a, de produire ce genre de match. Ca a été produit un nombre incalculable de fois jusqu’à aujourd’hui, excepté le dernier contre Strasbourg, et je n’arrive pas à comprendre. Tu as quand même des internationaux, des mecs expérimentés, qui savent jouer. On aurait dit entre la 10ème et la 12ème place, on aurait pu comprendre. Mais aussi bas, non. Par contre, dans le contenu, oui, il y a trop de manques, pas d’alchimie. A l’heure actuelle, il n’y a pas de paire qui marche bien. Alberth Elis marche bien mais pas en duo. Hwang marche bien, il peut avoir des périodes de creux […] Tu n’as pas de performances stables de la part de certains joueurs ».
Pour l’ancien milieu de terrain bordelais, seul Alberth Elis a montré de la régularité et de l’assurance, peu importe le contexte.
« Elis, ce genre de joueur, selon la situation, est incroyable. Tu n’as pas l’impression qu’il est pris par l’enjeu de la relégation, il est libéré, et il maintient un certain niveau. C’est dommage qu’il ne soit pas plus accompagné par d’autres joueurs. Ca, c’est un bel exemple pour se maintenir avec Bordeaux, avec ce genre de joueur. Le problème c’est qu’il y en a trop peu, et ça c’est le gros problème ».