Christophe Monzie : “Aucune des quatre victoires n’a été le fruit d’une partie maitrisée. Ça a tenu à l’alignement des planètes et une grosse part de chance”
Christophe Monzie s’est exprimé sur le nouveau changement d’entraineur aux Girondins de Bordeaux.
« On a viré des joueurs, ça n’a pas marché, c’est donc le fusible suivant. Il y a des clubs où on fonctionne différemment, où on se sépare d’abord de l’entraineur, puis ensuite on met les joueurs à l’écart. Il y a des noms qui circulent. Un entraineur étranger, ce n’est pas forcément la panacée même si l’effectif est extrêmement cosmopolite, avec l’arrivée d’un ukrainien et d’un bosnien récemment. Je ne suis pas sûr que la solution exotique soit la meilleure en l’état actuel des choses. C’est instruit par les leçons du passé. Mais ça ne se bouscule pas au portillon parce qu’entrainer Bordeaux aujourd’hui… Il fut une époque où c’était un honneur, et même Jean-Louis Gasset encore l’année dernière avait exprimé la joie qu’il avait ressentie lorsqu’on l’a appelé dix ans après pour venir au chevet d’un malade. Rétrospectivement, on se rend compte à quel point aujourd’hui, avec un effectif qui était ce qu’il était, que Jean-Louis Gasset a réussi à faire quelque chose de pas si mal que ça l’année dernière. On se disait qu’on vivait une saison terrible l’an passé, qu’on ne voulait plus revoir ça, mais cette année c’est bien pire. On a la plus mauvaise défense des cinq championnats majeurs européens […] Je crois que l’homme idoine aura la tâche compliquée, pour arriver à faire de ce conglomérat de joueurs aussi divers, pour faire quelque chose qui prenne. C’est un caléidoscope cette équipe pour l’instant. La plus grande tâche, quel que soit l’homme de la situation, ce sera de redonner une force mentale et une solidarité à cette équipe. On a cru plusieurs fois la voir naitre cette saison, mais c’était reculer pour mieux sauter. Aucune des quatre victoires n’a été le fruit d’une partie maitrisée. Ça a tenu à l’alignement des planètes et une grosse part de chance ».