Gustavo Poyet : “C’est un travail différent mais c’est toujours beau”

    L’ancien entraineur des Girondins de Bordeaux, Gustavo Poyet, est devenu le nouveau sélectionneur de la Grèce. Sur Radio Sport 890, il s’est exprimé sur ce choix.

    “Il y a parfois des circonstances qui surgissent et qu’on ne prévoit pas. J’avais eu des démarches il y a quelques années avec une équipe africaine vers laquelle je m’apprêtais à aller, puis avec une petite équipe d’Asie que j’ai décidé de ne pas rejoindre. Dans ce cas présent, il s’est avéré que j’avais fait un passage en tant que joueur pour l’AEK Athènes et que j’avais laissé une bonne réputation, qui était intacte, et à partir de là, un processus d’entrevue s’est déroulé. Il y a eu des approches, jusqu’à ce que nous parvenions à un accord et qu’ils me choisissent. Au début, personne ne l’avait découvert et ces dernières semaines, quand cela a été révélé aux médias, c’était une folie au niveau des appels, des interviews”.

    “Sélectionneur, c’est quelque chose de complètement différent et pendant cette période, j’ai accordé beaucoup d’attention aux entraîneurs. J’ai été en contact avec Roberto Martínez, de Belgique, qui est passionné. Il s’agit de changer la puce et de comprendre que dans ce cas la priorité est de sélectionner, de simplifier parce que vous avez peu de temps avec le joueur et que les idées arrivent très claires. C’est un travail différent mais c’est toujours beau. C’est une expérience spectaculaire que j’avais comme objectif, pas forcément urgemment mais comme objectif un jour. Quand l’opportunité s’est présentée, j’ai commencé à m’y intéresser, j’ai vu les tours de qualification, j’ai vu des joueurs et j’ai fini par m’impliquer pleinement […] Cela nécessite beaucoup plus d’analyses avant l’appel en sélection, pour être clair sur les joueurs que vous avez, sur le type de joueurs que vous avez pour déterminer avec quel système vous pouvez jouer. Tout cela avant appeler les joueurs, quand vous les appelez, vous devez être très clair avec le footballeur et essayer d’obtenir des résultats. Une des choses que je veux faire en Grèce, c’est d’être très présent avec les joueurs, de discuter avec les entraîneurs locaux, de discuter avec les footballeurs et d’avoir des réunions au moins par Zoom avec au moins un joueur par ligne pour parler avant de les recevoir en formation. C’est un processus qu’aujourd’hui la technologie vous facilite beaucoup”.

    Traduction Girondins4Ever