Geraldo Wendel : “On lui a dit ‘il ne faut pas que tu parles au coach comme ça, on sent de la vodka, de la bière…’. David Bellion a pris le dentifrice et lui a pressé le tube dans la bouche”

    Sur Girondinsidetv, Geraldo Wendel a été invité à donner une anecdote sur son passage aux Girondins de Bordeaux. L’ancien milieu de terrain bordelais en a donné une de vestiaire, avec un certain… Souleymane Diawara.

    « Je pense qu’il y a des joueurs qui ne vont pas être contents, mais bon, on va rire un peu… Je crois que c’était la saison du titre, quand on a gagné 11 matches d’affilée. Quand on rentrait sur le terrain, on était très en confiance, mais pendant la semaine, il y avait des joueurs qui arrivaient pile à l’heure, enfin dix minutes avant l’entrainement, un peu… (on comprend un peu ‘joyeux’…). Et il y a un joueur qui est arrivé, et on lui a dit ‘fais attention, il ne faut pas que tu parles au coach comme ça, on sent de la vodka, de la bière quand tu parles’. David Bellion a pris le dentifrice, il demande au joueur en question d’ouvrir la bouche, et il a pressé le tube… Et le mec est parti voir le coach, et lui dit ‘coach, je suis désolé, c’est vrai que hier soir je n’étais pas bien, mais là tu peux compter sur moi’. Le coach lui dit de rester au kiné, qu’il s’entrainera le lendemain et que ce jour-là, ce n’était pas très important. Qui c’était ? (on lui souffle ‘Souleymane Diawara’) Mais pourquoi vous me citez ce nom ? (rires). C’était quelque chose d’énorme… Quand ce joueur est arrivé, je lui ai dit qu’il ne pouvait pas parler avec le coach comme ça, c’était impossible (rires). Mais oui, on a fini Champions de France. Dès qu’il manquait un joueur aussi à l’entrainement, on ne rentrait pas sur le terrain. On était proches, on était vraiment des frères à cette époque-là. Ce n’était pas évident, ce n’était pas correct, mais on était vraiment des frères. Mais s’il en manquait un, on ne rentrait pas sur le terrain d’entrainement ».

    Retranscription Girondins4Ever