Florent Gautreau : “Bordeaux va devoir réduire la voilure et avant tout fermer les vannes et ne pas prendre de buts”
Florent Gautreau a expliqué pourquoi Clermont et Lorient avaient plus de chances de se maintenir que les autres clubs, dont les Girondins de Bordeaux, qui luttent pour le maintien en cette fin de saison.
« Clermont et Lorient réunissent quelques critères qui devraient les amener à se sauver. D’abord, la confiance des dirigeants dans leur coach, le fait qu’ils n’aient pas craqué au milieu de la saison, même si à chaque fois il n’y a pas que des torts chez les joueurs, l’entraineur, ou les dirigeants. Il y a ensuite la connaissance du destin qui les attend pour ces clubs, et qui fait la diff’ avec des clubs qui se retrouvent là comme Bordeaux ou Saint-Etienne, alors qu’ils ne s’y attendaient pas. Rien d’étonnant pour les joueurs de Lorient ou de Clermont de se dire qu’ils vont devoir mettre le bleu de chauffe et travailler dans cet esprit-là, avec une absence de panique. Et le dernier point, mon point principal, c’est que leurs deux coaches se sont illustrés, en Ligue 2 notamment, par le jeu, dans la volonté d’essayer de faire jouer leur équipe. Même si Gastien a fait appel à un certain pragmatisme ces derniers temps pour essayer de s’en sortir. C’est une façon de jouer qui n’est pas une volonté de mettre un bus en défense. Quand tu produis du jeu en Ligue 1, c’est une constante, même si ce n’est pas sans risques. En gros, même quand ça parait désespéré et que ça devient chaud, avec un peu de confiance de tes dirigeants, la volonté de garder quand même certains de tes principes, avec la connaissance de ton destin, tu peux t’en sortir correctement. Ce sera sans doute le cas de Clermont et Lorient […] Bordeaux n’est pas tout à fait dans ce profil. Leur grosse difficulté c’est que eux, étant partis sur d’autres bases, avec d’autres idées ambitieuses, avec Petkovic d’ailleurs, ils vont devoir réduire la voilure et avant tout fermer les vannes et ne pas prendre de buts. Là, ils sont dans une phase où la question ne se pose pas […] Troyes, je suis assez inquiet, et aussi pour Metz ».