Lilian Laslandes : “Ces garçons-là, c’est leur métier, ils doivent faire leur travail, sinon, nous, l’année prochaine, on se retrouve comment ?!”
Sur ARL, Lilian Laslandes s’est exprimé sur le fait que les Girondins de Bordeaux n’arrivaient pas à garder un résultat pendant une rencontre.
« C’est parce qu’il manque cette petite étincelle de groupe. Il manque quelque chose là-dedans, et je n’arrive pas de l’extérieur, sans les connaitre depuis l’intérieur du groupe, à voir si ce n’est que de l’individualité, si c’est garçons-là sont proches, pour se mettre le cul par terre et tenir un résultat. J’ai l’impression que même si on leur disait, ils n’y arriveraient pas parce qu’il y a cette peur de mal faire qui leur tombe toujours dessus. Mais si elle vous tombe dessus, c’est qu’à un moment donné vous la cherchez aussi, que vous ne faites pas les choses comme vous devriez les faire. Quand vous êtes dans une position comme Bordeaux, mener 1-0 à Clermont, je pense qu’il y a de quoi faire… C’est là où j’ai peur, qu’à chaque petite faille l’adversaire s’infiltre. Il y a du mieux défensivement, mais il n’y a pas un équilibre sur tous les postes. Parfois, on voit une équipe coupée en deux, et c’est ce qui est gênant sur cette période-là ».
L’ancien attaquant bordelais attend des joueurs qu’ils soient à 100% lors de chaque match, et qu’ils ne choisissent pas leurs rencontres.
« C’est là où on peut se poser des questions. Mais je suis toujours positif. Je me dis que quand on fait ce beau métier, qu’on joue dans des stades pleins à chaque fois, avec l’ambiance que mettent les supporters, on ne peut pas se permettre de ne pas jouer un match ou de choisir leur match. Ces garçons-là, c’est leur métier, ils doivent faire leur travail, sinon, nous, l’année prochaine, on se retrouve comment ?! Avec toutes les catastrophes qu’il peut y arriver s’il y a une descente en Ligue 2, ce n’est pas possible… Les garçons qui rentrent sur le terrain, David Guion les choisit, et s’il les choisit, c’est qu’ils méritent de jouer. Donc je ne pense pas que ça puisse se jouer sur ce point-là, où alors le football a vraiment changé ».