Bruno Da Rocha : « Si tu ne gagnes pas Metz, c’est que tu mérites d’être en bas, et de faire un reset au niveau du club »
Sur ARL, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Bruno Da Rocha, s’est exprimé sur la prochaine rencontre face au FC Metz.
« Déjà, ils partent sur une note positive par rapport au résultat de Lille. Mentalement, c’est plus positif que les autres matches. Après, le souci c’est que vous êtes à la maison, et il va falloir faire le jeu, s’exposer un peu. Le plus important sera de ne pas prendre de but, d’essayer de marquer, et de faire mal. Mais ce n’est pas le point fort de Bordeaux en ce moment… On les voit plus dangereux sur des attaques rapides ou des contre-attaques que sur des attaques placées. Cela dépendra aussi de comment Metz jouera les ballons qu’ils vont récupérer, comment ils vont les utiliser… Mais bon, on voit que Metz a du mal à s’approcher du but adverse, quand même […] Il faut être réaliste. Si tu ne gagnes pas Metz, c’est que tu mérites d’être en bas, et de faire un reset au niveau du club, de repartir sur des bonnes bases. Jouer le maintien, je l’ai souvent joué, et c’est très usant. Mais il ne faut pas oublier que le premier objectif est de gagner les duels. On revient simplement aux bases, là. Ne pas prendre de but, tenir, marquer sur la moindre occasion, et ça, de la première à la 90ème. Ce n’est pas être bon, mais être prêt physiquement, travailler à l’entrainement encore plus dur. Si on n’est pas très bon, ce n’est pas grave, mais au moins on termine le match en fanfare. On va jouer face à des concurrents directs, et des équipes qui n’ont rien à jouer. Sur les 20 dernières minutes, ces équipes lâchent physiquement souvent, et si on est bien préparés pour ça… Il faut revenir à des bases simples. Ce n’est pas si compliqué que ça ».
Est-ce que les joueurs pourraient avoir une certaine pression ?
« Je n’espère pas qu’elle a peur. Quand vous êtes professionnels, vous êtes compétiteurs, et il faut être là le jour du match. S’ils ont déjà peur sur ça… Je pense que c’est surtout les supporters qui doivent être là pour les encourager, et rendre ce stress positif. Que ça galvanise plutôt que ça inhibe. Après, c’est là où rentrent en jeu des hommes forts. Laurent Koscielny est quelqu’un qui pouvait, dans un vestiaire, rendre ce stress plus positif que négatif. Il y a des éléments qui sont importants dans une équipe, et ce n’est pas forcément les meilleurs joueurs en ce moment, mais ce sont des gens qui arrivent à fédérer, et ramener les autres sur un but bien précis ».