M’Baye Niang : « Demain, pour moi, c’est le match où il faut taper du poing sur la table, pour montrer à tout le monde que les Girondins de Bordeaux sont là pour se sauver »
M’Baye Niang est revenu sur l’erreur de Gaëtan Poussin face à Lyon, qui a reçu le soutien du groupe bordelais.
« C’est dans ces moments-là, plus que jamais, qu’on doit être solidaires. C’est vrai qu’il n’a pas eu de chance sur le but de Toko-Ekambi, mais ça ne remet pas en question son niveau ou son importance dans le groupe. Maintenant, c’est à nous aussi de l’accompagner, et dès demain, je suis persuadé que Gaëtan fera un très grand match ».
Puis l’attaquant bordelais a été invité à revenir sur le but encaissé en dix secondes face à Lyon au retour des vestiaires.
« C’était un peu le résumé de notre après-midi, qui était compliquée… ce but-là, pour moi, vient tout résumer. Maintenant, voilà, il ne faut pas tout remettre non plus en question, ce sont des choses qui peuvent arriver malheureusement dans une saison compliquée. On a la chance dès mercredi de pouvoir se racheter, on va le faire, on va mettre tous les ingrédients dont on a besoin pour gagner ce match, et je suis convaincu que ça va le faire »
Un retour des vestiaires qui tranche avec celui de Bordeaux-Metz.
« Ce sont deux matches différents. Metz, c’était un match au couteau, qu’il ne fallait pas perdre, et on était menés 0-1. On s’est dit qu’on n’avait plus le choix, mais on a continué comme on avait commencé car on avait fait une bonne première mi-temps, même si on n’avait pas trouvé la faille. A Lyon, c’est inexplicable, c’est une après-midi sans, comme on dit. Il faudra se servir de ce match-là pour les prochains matches. Il ne faut pas baisser la tête, et se remettre tout de suite dans le bain car demain c’est un match aussi très important. Ça sera à nous d’envoyer un message fort à tous les concurrents qui jouent le maintien. Demain, pour moi, c’est le match où il faut taper du poing sur la table, pour montrer à tout le monde que les Girondins de Bordeaux sont là pour se sauver, et veulent se sauver, et qu’ils vont le faire »