Sur ARL, Lilian Laslandes a insisté sur le fait que ces dernières années, les Girondins de Bordeaux avaient perdu leur côté familial, chose qui a toujours collé à son identité.

« Déjà, au niveau des joueurs, il faut que ceux qui arrivent du centre de formation puissent jouer. Il faut regarder comment c’est organisé aujourd’hui, et on ne le sait pas trop. Mais bien sûr que l’identité club, le mot famille… Cela a toujours existé à Bordeaux, depuis des décennies. Quand je venais voir la génération Giresse, c’était ça, on a toujours parlé du club comme cela. Je peux parler avec les anciens, comme Leonard Specht ou Bernard Lacombe, quand ils parlent de Bordeaux, ils donnent toujours le mot famille. Aujourd’hui, on a occulté et enlevé ça de ce club. Quand vous voyez que nous, les anciens, on ne peut pas aller au Haillan sans motif valable… Comment est-ce possible ? Oui c’est arrivé à un ancien joueur cette saison, qui a été obligé de rester à l’entrée. On touche aux bases de ce club. Qu’on y rajoute la nouveauté du football d’aujourd’hui, je veux bien, mais quand il y a une base qui fonctionne, pourquoi l’enlever ?! On parle maintenant de la Ligue 2, c’est 100 personnes du Château qui seront au chômage. Qu’est-ce qu’ils ont à voir avec ça, ces gens-là ? Il faut rester à sa place, et quand j’entends qu’on refuse l’accès à un ancien joueur, je suis outré. Ce club-là, cela part du jardinier, jusqu’au dernier spectateur. C’est comme ça que je vois ce club. Il y a maintenant du football-business, je veux bien entendre ce mot-là, mais il y a des choses dans un club auxquelles il ne faut pas toucher. Au jour d’aujourd’hui, tous les nouveaux propriétaires ont occulté ces choses-là, et ça, pour moi, c’est inadmissible ».

Retranscription Girondins4Ever