Pour Daniel Riolo, « on peut dire que la chasse est tirée », pour Stéphane Guy « David Guion est à exonérer totalement »
Daniel Riolo a réagi à la dernière défaite des chèvres des Girondins de Bordeaux face à Angers, qui filent tout droit en Ligue 2.
« Bordeaux, on peut dire que c’est bon, et on peut dire que la chasse est tirée… Si Saint-Etienne va gagner à Nice, les niçois qui sont bien au fond du trou… Là, on est en présence d’une équipe qui va peut-être perdre, en ayant tout misé sur la Coupe de France. Les dirigeants bordelais ont coulé le bateau, en étant main dans la main, Gérard Lopez et les ultras de Bordeaux. Main dans la main ils auront coulé le club. C’est surtout la façon dont Gérard Lopez a entourloupé tout le monde… […] Si le club coule, c’est-à-dire s’il y a dépôt de bilan, ce qui a de grandes chances d’arriver… ».
Stéphane Guy a également donné son ressenti sur l’avenir et la suite de l’histoire du club.
« Si les stéphanois s’imposent à Nice, Bordeaux est relégué de Ligue 2. J’entends monter une petite musique qui tourne autour de David Guion… S’il y a une personne à exonérer totalement, c’est bien David Guion. Il arrive dans un merdier monumental… Est-ce qu’il était l’homme de la situation, on ne sait pas. Ce qu’on sait, c’est ce qu’il a fait avant, qui était extraordinairement cohérent. Ce qu’il fera après, sera cohérent aussi, je n’ai pas beaucoup de doutes là-dessus. En cherchant les responsables fondamentaux, je ne cesse de le redire, c’est évidemment les dirigeants bordelais. Ce sont eux qui ont bâti ce bateau ivre, du moins qui l’ont lancé à la mer en tous les cas. Et ils seront incapables d’assumer la relégation. Ce sera une belle leçon, celle de savoir quel rapport on doit entretenir avec les supporters… […] On a parfaitement raison de parler des salariés, parce que c’est souvent une donnée qu’on oublie comme ça… Mais les joueurs, il n’y a pas de souci, ne vous inquiétez pas, ils vont tous retrouver un club, ils auront tous un salaire. Par contre, effectivement, comme dans le monde moderne dans lequel on vit, ce sont toujours les petits qui trinquent ».