Michaël Ciani : “Il est très impliqué avec Bordeaux. Cela fait 13 ans qu’il est au club…”

    Michaël Ciani a expliqué la difficulté, lorsque l’on est dans une spirale aussi négative, de s’en sortir, comme pour les Girondins de Bordeaux (on s’en fout, ce sont quand même des chèvres).

    « Dans cette spirale aussi négative, c’est très difficile de s’en sortir. Les bordelais l’avaient dit avant le match, qu’il fallait se libérer, faire preuve d’abnégation, d’agressivité… Il faut faire deux fois plus dans ces circonstances, et tout ça, c’est l’attitude, du mental, des intentions, des objectifs qu’on se fixe, de la communication. Il y a tellement d’éléments que les bordelais ne mettent pas en œuvre pour gagner un match que, forcément, ça leur porte préjudice ».

    Puis l’ancien défenseur bordelais est revenu sur les images de Jaroslav Plasil, en pleurs après la rencontre face au SCO.

    « Jaro Plasil, c’est un joueur qui arrivé la même année que moi aux Girondins de Bordeaux en 2009. On a vécu trois superbes saisons ensemble. C’était un super joueur, et aujourd’hui, je pense qu’il est très impliqué avec Bordeaux. Cela fait 13 ans qu’il est au club… Forcément, son implication n’est pas à remettre en question. Je peux imaginer que ça lui fasse très mal. C’est comme David Guion à la fin du match. Il est résigné, et il a de quoi l’être. Il n’y a aucune certitude dans cette équipe. Dans le jeu, il ne peut rien ressortir, pour penser que Bordeaux a encore de l’espoir. Stéphane Bahoken disait qu’à aucun moment, Angers ne s’était senti en danger. C’est… Quand un adversaire dit ça… Ils n’ont aucune crainte des bordelais, et même à 2-1, il disait ‘ils ne sont pas dangereux, il n’y a pas de problème’. Ils étaient sûrs d’eux, parce qu’ils ont vu qu’il n’y avait pas non plus de révolte en face. Sur le terrain, il n’y a aucun leader, aucune personne qui va haranguer l’équipe, qui va l’emmener de l’avant. C’est ce qui a manqué toute la saison aux bordelais ».

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