Cyril (Débriefeur Gold FM) : “Que de mauvais timing, que de mauvaises décisions. Tout ça fait qu’on en est là. C’est d’une tristesse…”

    ThierryBreton/Panoramic PUBLICATIONxNOTxINxFRAxITAxBEL

    Dans Les Débriefeurs sur Gold FM, Julien Bée est revenu avec Cyril, sur ce match nul contre Lorient. On se saborde une fois de plus quand on voit les autres résultats.

     

    “Ce qui est hallucinant c’est que finalement, le pire match qu’on pouvait faire c’était celui-là. C’est-à-dire avoir un match d’attente, un match où finalement on se réveille à 10 minutes de la fin, à se dire qu’il faut gagner pour se maintenir. Comme s’ils avaient oublié le début du match et au milieu du match que la victoire était impérative. Mais ce ne sont pas que les joueurs, ce sont aussi les dirigeants. On attend la 70ème minute pour faire des changements. Pour moi c’était le match de l’horreur, je ne voulais pas dire que c’était le pire match mais au final si… Franchement il n’y avait rien”

     

    Puis il a évoqué le choix perdant de Vladimir Petkovic.

     

    “Moi j’ai surtout l’impression que ce n’est pas un entraîneur, c’est un sélectionneur, un manager un petit peu à l’anglaise. C’est quelqu’un qui aime coacher de manière assez hautaine et le fait qu’il le fasse sans ses adjoints, ses personnes de confiance ou du personnel rapporté. Je n’ai rien contre Jaroslav Plasil ou André Monteiro mais ça n’a pas pris et ça n’a pas pris avec David Guion. A un moment donné, un staff c’est une unité, une façon de penser, une vision et s’ils ne vont pas tous dans le même sens et ne sont pas d’accord sur les fondamentaux, ça devient très très compliqué. Vladimir Petkovic je n’avais rien contre lui mais c’est vrai qu’au départ j’aurais préféré un coach français en sachant qu’on devait reconstruire une équipe. Il était compliqué de repartir avec un coach qui n’était pas habitué à cette compétition d’autant plus que Gérard Lopez était conscient de ça puisqu’il l’avait dit au début, ok on vise le top 10. Mais on sait depuis le début de saison que ça va être compliqué mais on a prévu au fur et à mesure de remonter. Cette dynamique là n’a jamais eu lieu car on a toujours été incapables de faire des clean sheet, de gagner des matchs et de faire une série. Et puis il y a eu cet entêtement, c’est un entraîneur qui est venu pour le chèque on ne va pas se cacher. Il avait une proposition de Russie il me semble et il vient à Bordeaux. On sait qu’il est venu pour le pognon. Il n’allait pas démissionner, la direction, sachant qu’elle avait des problèmes de sous vu qu’elle a payé le club avec de la dette… C’est un entraîneur qu’on a signé 3 ans à plusieurs millions d’euros l’année donc ça tentait de repousser l’échéance. Décembre on hésite, après Rennes où on prend 6-0, on perd contre Marseille… Il y a plein d’évènements qui font que c’était le moment et finalement on le fait à la fin du mercato. Le mercato a été fait en une journée alors que les défaillances de l’effectif étaient visibles. Que de mauvais timing, que de mauvaises décisions. Tout ça fait qu’on en est là. C’est d’une tristesse…”

     

    Retranscription Girondins4Ever

     

    Le podcast de l’après-match :