Marc Vernet : “Il faut un entraineur qui va avec : Laurent Batlles, Didier Tholot, pour ne citer qu’eux”

    (Photo by Dave Winter/Icon Sport)

    L’ancien kiné historique des Girondins de Bordeaux, Marc Vernet, a connu la descente des Girondins de Bordeaux pour raison administrative en 1991. Il nous en parle aujourd’hui.

    “Oui, c’était une descente administrative. L’équipe qui jouait en deuxième division, c’était une équipe de première division de haut niveau : Dogon, Milojević, Sénac, Huard, Lestage, Ferratge, Plancque, Dugarry, Lizarazu… En défense, ça tenait la route, au milieu aussi, et en attaque il y avait Fargeon. C’étaient des guerriers. C’est des valeurs qu’il faudra, avec des bons joueurs de deuxième division, et avec des jeunes aussi. La Ligue 2 est un moyen de s’aguerrir. Attention, je ne suis pas entraineur (rires). Et il faut un entraineur qui va avec : Laurent Batlles, Didier Tholot, pour ne citer qu’eux. Des membres du cru, des mecs qui ont été aux Girondins, et qui connaissent. Ce sont des hommes qui ont des valeurs humaines aussi. Je suis désolé de dire ça mais ce sont des anciens joueurs des Girondins, et qui ont roulé leur bosse. Il y en a surement d’autres”.

    Il faudra, en Ligue 2, retrouver les valeurs qui ont fait le succès du club au scapulaire, ainsi que son identité.

    “Oui, et qu’on revienne à des choses simples, qu’on ne complique pas tout. Là, ils ont tout compliqué, depuis les américains jusqu’à aujourd’hui. Ils compliquent tout, à vouloir éloigner les joueurs du monde réel d’un club… Ce n’est pas la bonne méthode. Marc Planus a dit récemment que depuis que Jean-Louis Triaud a été mis de côté, on a perdu les valeurs du club. Après, Jean-Louis, il avait des défauts aussi, mais ça ne fait rien. C’était homme du cru, c’est le cas de le dire (rires), et quand il poussait une gueulante… Parfois c’était à l’envers, mais ce n’était pas grave, au moins il était près des joueurs. Il n’avait pas peur des supporters. Quand il fallait aller dans le vestiaire, aucun souci pour lui. Même avec nous, il nous disait : ‘vous ne servez à rien !’ quand un blessé ne revenait pas assez vite, mais c’était plus sur le ton de la plaisanterie”.

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