Pas d’accord avec King Street et Fortress, Bordeaux attend que les fonds renoncent à 20 millions d’euros

    Hier, dans l’article 20 minutes, de Clément Carpentier, nous pensions qu’il y avait ENFIN une bonne nouvelle concernant l’avenir des Girondins de Bordeaux. En effet, le journaliste expliquait que le propriétaire et président des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, avait “trouvé un accord de principe avec ses créanciers, les fonds d’investissement américains Fortress et King Street, sur son plan d’affaires pour la Ligue 2 la saison prochaine” mais que cependant, “les discussions se poursuivaient tout de même sur la dette et surtout sur le taux d’endettement du club”, un critère vraisemblablement très important pour la DNCG.

    Aujourd’hui, Sud Ouest, et son journaliste Vincent Romain, assurent qu’il n’y a toujours pas d’accord entre Gérard Lopez et les deux autres fonds d’investissement. En effet, le FCGB souhaiterait les deux créanciers renoncent à 20 millions sur les 50 millions de dettes. Cette opération permettrait “soit de faire remonter les capitaux propres si la dette est transformée en capital (la participation de Fortress et King Street dans l’actionnariat du club serait renforcée), soit d’améliorer le ratio d’endettement, ce qui intéresse aussi la DNCG”.

    La manière de faire est courante dans le milieu, via une clause de retour à meilleure fortune, ce qui signifie que les fonds récupèreraient leur argent en cas de revente future du club.

    Plus que cinq jours avant le passage devant la DNCG, et un jeu de poker-menteur s’installe entre tous les camps. Gérard Lopez souhaite de son côté évidemment faire baisser la dette et les contraintes financières, et de l’autre côté, Fortress et King Street ne veulent plus perdre d’argent. La décision du gendarme financier sera capitale pour la suite des événements et des efforts, des uns, et des autres. Tout ceci dans le but d’atteindre les 40-41 millions d’euros de budget pour la saison prochaine, et ainsi avoir une équipe compétitive pour remonter en Ligue 1. Tout le monde a à y gagner.