Francisco Fardilha, le directeur technique de la section féminine des Girondins de Bordeaux, pour Le Club, a expliqué les raisons de la suppression de la réserve de la section qui évoluait en R1. “Nous avons pris une décision difficile : supprimer l’équipe réserve. Selon nous, elle ne répond pas à nos besoins car l’écart de niveau avec l’équipe première est trop important. De plus, nous ne sommes pas sûrs qu’une D3 réglerait ce problème. A la place, nous allons activer un écosystème régional. Par exemple, nous allons envoyer deux ou trois joueuses à Montauban. C’est un club partenaire avec de très bonnes infrastructures et un vrai projet. On pense que cette expérience peut aider de jeunes joueuses talentueuses à grandir”. 

Dans Sud Ouest, même discours, les Girondins privilégient désormais “plutôt des rapprochements avec des clubs de la région comme Mérignac Arlac ou Montauban”, avec l’idée de “prêts pour des joueuses qui gagneront en expérience et en temps de jeu à un niveau supérieur”. 

Parallèlement à cette décision qui a été prise, les finales des championnats de France universitaires de football se sont déroulées sur les terrains du centre de formation du FC Sochaux Montbéliard à Seloncourt. Hasard ou non, chez les femmes, ce sont les bordelaises qui l’ont emporté face à Lyon en finale, devenant ainsi Championnes de France. Cela n’a pas manqué de faire réagir l’ancien milieu de terrain des Girondins, Jean-Yves de Blasiis, qui était justement le coach de l’équipe réserve qui a été supprimée… Car oui, beaucoup de joueuses de cette équipe étaient justement présentes dans l’équipe de France universitaire ! “Félicitations les filles, 9 joueuses du FCGB ! Même si la R1 des Girondins de Bordeaux est dissoute, vous prouvez votre niveau de jeu”.

 

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