Bernard Michelena : “Il est de mon devoir d’aller le stade”

    Bernard Michelena, entraineur adjoint d’Aimé Jacquet entre 1980 et 1989, a donné de ses nouvelles à AquiTélé, lui qui aura 80 ans en ce mois de juin. « Je fais du vélo tous les matins, 45 minutes. Je suis toujours aussi passionné oui, de par mon regard sur la vie de Bordeaux, sur la vie du sport en extérieur, sur des gens que j’ai vus, avec lesquels j’ai eu des affinités ».

    S’il fut reconnu comme l’adjoint de celui qui a été Champion du Monde en 98, il fut également joueur au FCGB avant cela, et plus précisément gardien de but. « Je suis arrivé aux Girondins en 63. Je suis entré comme cinquième gardien à peu près. Le gardien de l’époque était Jean-Claude Ranouil, puis Christian Montes… Il y avait des gardiens de grande qualité ».

    Et forcément, aujourd’hui, il suit toujours le club d’un œil attentif, et d’une manière spéciale également lorsqu’il va aux matches.

    « Il est de mon devoir d’aller le stade, quel que soit ce qui se passe, et ce qui s’y passe. Mais je ne vais pas hurler avec les loups… Je vais regarder la mise en train du gardien avec le préparateur. Je ne m’arrête pas au bar, je vais tout de suite voir la mise en train du gardien, ça commence là. Ensuite, je regarde comment ça se passe, à quelle heure ils sortent du terrain, je calcule dans ma tête s’ils vont être prêts… Il y a toujours ces réflexes, cet encadrement. Je pense qu’il manque un encadrement bienveillant ».

    Il fut également présent lors des 140 ans du club, aux côté de Christophe Dugarry, sur qui il livra quelques mots.

    « J’ai eu l’occasion de revoir Claude Dussault, qui était le patron de l’INF, ami d’Aimé Jacquet. Nous étions côte à côte. Et à ma droite, de l’autre côté, il y avait Christophe Dugarry, qui est arrivé en retard pour le match… Je lui ai fait remarquer qu’il était toujours en retard (sourire). Il était avec son fils. C’était chouette. Il parlait des Girondins par moment avec un langage, un vocabulaire un peu difficile (quand il était sur RMC, ndlr)… Mais bon, chacun s’exprime. Je l’ai connu quand sa maman l’accompagnait au centre de formation et le matin où Aimé Jacquet veut le prendre dans l’effectif pro à l’entrainement, Christophe Dugarry, qui venait en Solex, se fait attraper par un camion… Voilà comment j’ai connu Christophe Dugarry ».