Eric Di Meco : “Les Girondins sont un bastion du football français, donc ce club-là reviendra, et il redeviendra fort. Les grands clubs ne meurent jamais”

    Sur AquiTéléEric Di Meco s’est souvenu de ses matches face aux Girondins de Bordeaux, notamment avec l’Olympique de Marseille.

    « J’ai fait partie d’une génération qui n’a jamais gagné à Bordeaux avec l’OM… Il a fallu que je vienne avec l’AS Monaco pour pouvoir gagner, enfin, à Lescure à l’époque… J’ai souvenir d’un 3-0 en 89 ou 90, puisque Jean-Marc Ferreri était aux Girondins, et il m’avait fait la misère… Il nous avait fait la misère, et je crois que Bernard Tapie avait eu l’idée de le faire signer après ce match-là, tellement il nous avait fait de mal… J’ai pris quelques belles branlées à Lescure mais celle-là, le 3-0, je m’en souviens bien parce qu’on avait pris 3-0, mais surtout, on avait bien brouté, ouais… ».

    Puis l’ancien défenseur fit part de son sentiment vis-à-vis de la situation actuelle du club au scapulaire.

    « Ce sont eux, les supporters des Girondins, qui ont souffert toute la saison, et qui souffrent depuis pas mal de temps… On le sentait arriver ce qui est arrivé cette année, cela faisait un moment que le club flirtait avec le bas du tableau, qu’on ne comprend pas trop ce qui s’y passe… C’est clair que je comprends le désarroi des supporters. J’ai connu une période à l’OM, dans les années 80, où le club venait de descendre, où le club a failli disparaitre… Les grands clubs ont souvent des péripéties comme ça, avec des moments durs dans la vie du club. Mais généralement, les grands clubs se relèvent toujours. Bordeaux est une ville de foot, Bordeaux et les Girondins sont un bastion du football français, donc ce club-là reviendra, et il redeviendra fort. L’espoir qu’on peut avoir quand on est supporters des Girondins, c’est que des investisseurs avec beaucoup de moyens viennent, parce que c’est une marque Bordeaux ! Il y a d’abord l’histoire du club, la ville qui est superbe, et c’est un nom dans le monde entier Bordeaux ! C’est pour ça que c’est un peu une anomalie qu’ils soient retombés, et c’est pour ça qu’on peut avoir de l’espoir quand on est supporters des Girondins., en se disant que ça va remonter et que ça va redevenir grand. Je pars du principe que les grands clubs ne meurent jamais. Il y a des mauvaises passes, ça y est, mais ça va revenir ».