Denis Balbir : “Je ne pense pas qu’on se retrouve dans le même schéma que Bordeaux à l’époque de Joe DaGrosa et GACP”

    Photo OL

    Pour But!, Denis Balbir s’est exprimé sur l’arrivée de John Textor comme actionnaire majoritaire à l’Olympique Lyonnais. Pour lui, bien qu’il s’agisse d’un actionnaire américain (et que le discours à son arrivée fut plutôt ressemblant à un certain Joe DaGrosa), cela n’a rien à avoir avec les Girondins de Bordeaux de 2018.

    « Alors que l’ASSE tarde à changer de main et à passer sous pavillon américain, l’OL l’a fait la semaine dernière avec l’arrivée de John Textor. Dans ce rachat, il faut souligner la lucidité du président Aulas, qui, avec les départs de Pathé et d’IDG Capital, se retrouvait dans l’obligation d’anticiper l’avenir. Sans Europe, l’OL rentre dans une saison de transition et pour moi, c’était le bon moment de lancer les grandes manœuvres. De par la qualité du club, ses infrastructures et son palmarès, l’OL était un projet attractif pour un investisseur. Ils étaient plusieurs à postuler et c’est cet Américain qui a raflé la mise. John Textor, je ne connais pas mais je fais confiance au président Aulas pour ne pas s’être trompé dans le choix des individus. Je pense qu’il a demandé les garanties qu’il faut. Même si Textor a visiblement emprunté de l’argent à un autre Américain pour racheter l’OL, je ne pense pas qu’on se retrouve dans le même schéma que Bordeaux à l’époque de Joe DaGrosa et GACP. Je reste persuadé que la direction lyonnaise d’aujourd’hui est plus sérieuse que la direction des Girondins à l’époque. Je n’ose pas imaginer que l’OL n’a pas fait d’enquête sur John Textor avant d’entériner son arrivée. Ce projet me semble dans tous les cas moins fragile qu’à Bordeaux où, dès le départ, on a vu des incohérences dans le plan de développement du club et dans la friction avec les supporters. Pour l’instant, les supporters de l’OL sont encore en train de rêver. Laissons-les rêver ! ».

    En revanche, vraisemblablement, ce n’est pas l’avis de Romain Molina.

    « L’OL est donc bien dans les mains des acrobates de la finance avec à sa tête un nouveau DaGrosa. Si ça marche sportivement, tout ira, mais si ça tourne chocolat, attention. Plus que l’inquiétude (pas énorme pour le moment), c’est juste qu’on a encore pris les gens pour des cons ».