« Venir en Ligue 2, je ne le voyais qu’avec l’AS Saint-Étienne » : la phrase de Laurent Batlles légèrement transformée par l’ASSE

    C’est anodin et c’est de la com’ officielle, mais la nuance a son importance. En conférence de presse, Laurent Batlles, hier, s’est exprimée sur sa signature à l’AS Saint-Etienne. Alors que l’AS Saint-Etienne, sur son site officiel, inscrit comme réponse de l’ancien milieu de terrain « Venir en Ligue 2, je ne le voyais qu’avec l’AS Saint-Étienne », la véritable réponse est très légèrement différente mais peut nous, supporters des Girondins de Bordeaux, laisser penser à autre chose.

    « Je n’ai pas grand-chose à dire, je suis très heureux d’être ici, dans ce club. J’étais dans l’attente d’un projet, car comme vous le savez j’étais plus ou moins aussi au chômage depuis Troyes. J’étais dans l’attente d’un projet notamment Ligue 1, je pense. Et aujourd’hui, venir en Ligue 2, je ne le voyais presque que à Saint-Etienne. Ce n’est pas un manque d’humilité, c’est qu’aujourd’hui j’ai vécu certaines choses, notamment dans mon passage à Troyes. Je voulais aussi grandir notamment et essayer d’entrainer une équipe de Ligue 1 dans la durée. Mais quand on m’a proposé ce projet-là, il me paraissait intéressant de pouvoir le relever. Un projet où on n’est pas là pour vendre du rêve. On est sur un projet de deux ans, avec une construction d’équipe, avec beaucoup d’envie, d’humilité. C’est un championnat qui va être très compliqué. Je suis très, très heureux d’être ici, d’être dans ce club, et d’y revenir avec beaucoup d’ambition et de travail, que ce soit avec le staff mais aussi avec les joueurs ».

    Cette petite taquinerie passée, l’ancien milieu de terrain stéphanois et bordelais s’exprima sur les objectifs des Verts pour la saison qui arrive :

    « J’ai fonctionné à Troyes en essayant de passer par des paliers. Toutes les dix journées je ferai un bilan, et on verra où on se situera à la 30ème journée. Aujourd’hui en plus avec ce qui s’est passé, entre les points en moins et les huis-clos. Pour prétendre monter, il faut gagner 20-22 de matches à peu près. En gros, il faudra en gagner 23. Je vois la chose comme ça, parler positif, être positif avec le groupe, être dans le combat […] Il ne faut pas croire que parce qu’on a un logo, qu’on est un club historique, que cela nous donne obligatoirement des résultats. C’est le travail qui fera qu’à un moment donné, on pourra atteindre certains objectifs ».