Rafał Strączek : “Un gardien de but doit avoir presque des nerfs d’acier face aux critiques qui peuvent lui tomber dessus”

    FOT. PIOTR KUCZA/ 400mm.pl

    Dans une interview qu’il a donnée il y a quelques mois, Rafał Strączek, qui sera le prochain gardien des Girondins de Bordeaux, a expliqué qu’il lui a fallu être patient pour enfin être titulaire dans son club. “La patience est l’une des choses les plus importantes dans le métier de footballeur. Sans cette caractéristique, vous ne pouvez pas jouer au football. Il en va de même pour l’humilité. Je sais qu’il n’y a pas d’autre moyen que de travailler dur tous les jours, j’en suis aussi pleinement conscient. Il n’y a pas d’autre moyen que de s’efforcer d’obtenir un meilleur lendemain. Mes ambitions sont grandes”.

    En plus de ces qualités, il faut également une forte mentalité. “Un gardien de but doit avoir presque des nerfs d’acier face aux critiques qui peuvent lui tomber dessus. Si un attaquant ne marque pas cent fois dans un match, il ne se passera rien. Si un gardien de but laisse échapper un ballon, il est le pire joueur de l’équipe, c’est lui qui a causé la défaite. Peu importe qu’il ait fait des arrêts incroyables avant. Il est facile d’oublier. Si vous n’avez pas la tête droite, vous ne survivrez pas à ce poste. À mon avis, il y a beaucoup de très bons gardiens de but en Pologne, mais il leur manque toujours quelque chose. Si nous nous tenions tous sur la même formation, je pense que nous montrerions un niveau de compétences similaire. Mais ce sont les détails, c’est-à-dire la concentration, le calme et la certitude pour les défenseurs que dans leur dos il y a un gars bien, même malgré son jeune âge”.

    Le futur portier bordelais évoqua ce qu’il doit encore améliorer. “Je me concentre tout le temps sur la progression de mon jeu de jambes. Je me rends compte que cela est exigé à l’étranger. Si l’on regarde les clubs, un gardien de but doit avoir cet élément bien maîtrisé. J’ai un peu de mal avec ça, c’est pour ça que je passe beaucoup de temps pour que dans quelque temps je puisse en faire mon atout”.