Dans Sud Ouest, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Philippe Fargeon, s’est dit espérer que « même si on part dans l’inconnu complet, repartir avec des gens solides, comme le club des entreprises, tous les patrons qui aiment le club et l’ont toujours soutenu… Ils ont des bonnes idées. Il faut repartir avec des gens nouveaux qui se fixent des objectifs financiers réalistes. Bordeaux est un grand club, il faudra l’aider à s’en sortir. Après le coup de massue, il y aura des idées, des propositions. »

Dans France Bleu Gironde, Alain Giresse, lui, a livré son sentiment après la décision de maintenir le FCGB en National. “Je passe un peu par tous les états. De la tristesse, du désenchantement … Je suis désabusé mais pas complètement surpris. Vu la situation financière je me disais que deux semaines n’allaient pas suffire pour tout d’un coup redresser la barre.  C’est bizarre, j’ai un drôle de sentiment. J’ai surtout du mal à réaliser”.

Dans une autre page de Sud Ouest, ce fut le Président de l’UBB, Laurent Marti, qui réagit à la nouvelle. « Mon premier ressenti est celui de dizaines de milliers de supporters de Gironde et même de toute l’Aquitaine. En tant que Bergeracois, mon club de cœur c’était les Girondins. En entendant une telle décision, on a forcément tous ces souvenirs qui reviennent en mémoire et on se demande comment on peut parvenir à un tel gâchis. Mon sentiment, c’est que diriger un club de sport ne peut être un seul investissement financier. Si on n’y met pas son cœur et ses tripes, cela ne peut pas marcher. »