Les raisons de la confirmation de la relégation des Girondins de Bordeaux en National

    Alors que Gérard Lopez et les créanciers semblaient confiants, et semblaient surtout avoir une réponse à toutes les interrogations et inquiétudes de la DNCG, la commission d’appel de la Fédération Française de Football a finalement confirmé la rétrogradation administrative des Girondins de Bordeaux en National. Aujourd’hui, L’Equipe en donne les raisons.

    • Gérard Lopez avait bien bloqué sur un compte séquestre les 10 millions d’euros, via Jogo Bonito : aucun problème sur ce point.
    • Les 8,25 M€ de la société commerciale de la Ligue (CVC) : cet argent devrait bel et bien arriver, mais ce n’est évidemment pas encore actuellement le cas.
    • Les 8 millions d’euros de la plus-value du transfert d’Aurélien Tchouaméni au Real Madrid : cette somme va également arriver – et sur les comptes du club des suites de l’accord avec les créanciers – mais elle n’est pas encore présente…
    • La ligne de prêt obligatoire de 14 millions d’euros permettant d’assurant les futures ventes : peu rassurante pour la commission
    • La diminution de moitié de la dette, prise par Jogo Bonito : argument peu rassurant pour la commission

      “Elle souhaitait, pour requalifier le club en L2, que les 40 millions d’euros attendus, soit l’équivalent du futur budget du club à ce niveau pour la saison 2022-2023, soient bloqués sur un compte” (L’Equipe)

    Autrement dit, mission impossible. Bordeaux va se tourner vers le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) désormais. Avec peu de chance de s’en sortir.