S’il y a bien un organisme ou une instance qui est dans toutes les discussions depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, c’est celui du CNOSF.

Qu’est-ce que le CNOSF et quels réels pouvoirs ont-t-il ? 

Le CNOSF est donc le Comité National Olympique et Sportif Français. Il est le représentant du pouvoir sportif français devant les pouvoirs publics. Il représente également la France auprès du Comité International Olympique, plus souvent appelé CIO. Il est constitué de 108 fédérations sportives et est présidé, depuis 2021, par Brigitte Henriques, ancienne joueuse de football de haut niveau passée par Poissy, Juvisy ou encore Soyaux, et ancienne internationale française.

Qui sont les conciliateurs qui vont étudier le dossier des Girondins de Bordeaux ?

Ils sont au nombre de 21 et sont issus de diverses branches (avocats, conseillers d’Etat, professeurs des facultés…). Ils sont reconnus à la fois pour leurs compétences juridiques et leurs connaissances en matière de sport. Le président de ce que l’on appelle « la conférence des conciliateurs » est Philippe Missika, avocat spécialisé en droit des sociétés.

Quel-est son réel pouvoir ?

On entend depuis quelques temps que le CNOSF n’a qu’un avis consultatif et qu’il ne peut pas avoir le dessus sur une décision prose par la DNCG ou la FFF. C’est vrai, car ils n’ont pas de pouvoirs officiels mais juste un “conseil avisé”. Au final c’est le comité exécutif de la Fédération Française de Football (Comex) qui prendra la décision. Il est composé de 14 personnes, dont Noël Le Graet, Vincent Labrune ou encore Jean-Michel Aulas.

Si ces personnes venaient à ne pas tenir compte de l’avis du CNOSF, dans le cas où il serait positif pour les Girondins de Bordeaux, alors il restera le recours au Tribunal Administratif… Mais le timing risque d’être très serré et le combat intense…