Alain Giresse : “J’essaie de l’être, optimiste. Mais les derniers signaux ne sont pas très encourageants.”

    Dans So Foot, Alain Giresse s’est exprimé sur la situation des Girondins de Bordeaux, lui qui ne réalise “peut-être pas totalement” la gravité de la situation et qui réalisera surement “complètement le 30 juillet, si jamais les Girondins ne sont pas autorisés à jouer en Ligue 2”. En attendant, l’ancien meneur de jeu bordelais essaye d’être optimiste.

    “J’essaie de l’être, optimiste. Mais les derniers signaux ne sont pas très encourageants. La Fédération Française de Football (FFF) n’est pas obligée de suivre l’avis du CNOSF, si j’ai bien compris. Et quand celui-ci va-t-il se prononcer ? Et si la FFF confirme la décision de la DNCG, il ne restera plus que le Tribunal administratif de Bordeaux. En deux auditions devant la DNCG, la direction n’a pas réussi à se montrer suffisamment convaincante. J’ai entendu que les politiques voulaient se mobiliser. Mais comment ? Car le problème, c’est l’argent. Il manque des millions d’euros. Vous croyez que les collectivités territoriales, la Ville de Bordeaux, vont donner de l’argent ? J’ai même entendu dire qu’on voulait solliciter l’État afin de sauver un monument du football français. Mais si nous sommes bien d’accord sur le fait que les Girondins soient effectivement un nom qui compte dans le football français, comment imaginer que l’État puisse intervenir ? Tout cela me semble flou. Imaginez que Bordeaux soit sauvé grâce à des interventions politiques et que dans trois ou quatre ans, un autre club soit confronté à des difficultés financières majeures, mais qu’il ne bénéficie pas de la même attention. Ce serait problématique”.