Gérard Lopez : “Il n’y a pas forcément de raison que je parte si le club est en National 3. Il n’ira pas en National 3, mais on verra”

    Sur RMC, Gérard Lopez a fait preuve d’une grande confiance sur la suite pour les Girondins de Bordeaux, le club répondant aux demandes des différentes commissions. Le Président rappelle cependant qu’il y a eu des erreurs au niveau de la motivation de la commission d’appel, qui ont été qualifiées de manifestes par les conciliateurs.

    « On a passé la commission d’appel avec des réponses solides à toutes les questions qui étaient posées. Des réponses qui ont été revues par des institutions, par des sociétés de renom. On a pris la lettre de motivation, on y a trouvé des erreurs de droit flagrantes. On n’a pas renforcé, on a simplifié les réponses aux demandes de la DNCG en première instance. Si on était convaincus du dossier au moment de l’appel, on ne peut pas, nous en tout cas, ne pas être convaincus maintenant. Si jamais la décision restait dans l’état, que ça ne plaise ou pas, pour moi ce serait une injustice, et on prendra les décisions qu’il faudra. Le club sera mis en liquidation ».

    Ce qui signifiera National 3, mais pas forcément un départ de Gérard Lopez…

    « Il n’y a pas forcément de raison que je parte si le club est en National 3. Pas forcément. Non. Pour moi, il n’ira pas en National 3, mais on verra. Je vais vous dire quelque chose, par rapport à un club qui est en liquidation, qui est Mouscron. A Mouscron, une fois le club mis en liquidation, aujourd’hui, j’ai quand même, et il y a un bon moment, décidé de financer la totalité de l’école de foot pour cette saison, alors que je n’ai rien à gagner. Ce n’est pas que le foot ne m’intéresse pas, que les jeunes ne m’intéressent pas, c’est que simplement que quand il y a des décisions économiques à prendre et qu’elles ne me laissent pas le choix, je les prends. Dans le cas de Bordeaux, ce n’est pas le cas. Le club n’est pas en cessation de paiements, sportivement elle s’est mal portée, mais économiquement elle ne se porte pas mal. On donne les garanties qu’il faut, donc il faut que le club soit traité de façon juste »

    En tout cas, il y a eu des erreurs du côté de la DNCG, et Gérard Lopez se pose des questions sur la nature de ces erreurs, relevées par les conciliateurs.

    « Aujourd’hui, les conciliateurs sont des tierces parties qui engagent leurs responsabilités civiles sur leurs actes vis-à-vis d’un tribunal. Les conciliateurs ont envoyé une lettre en montrant par A + B les erreurs manifestes dans la motivation de la DNCG en appel. S’il y a des erreurs manifestes – et ce n’est pas moi qui le dis – et importantes, soit il y a une mauvaise compréhension, soit il y a une injustice. Il ne peut pas y avoir une faute de frappe… On espère que le CNOSF le verra, effectivement ».

    Retranscription Girondins4Ever