Pour la plus grande agence de presse portugaise, Lusa, le président de Boavista, Vítor Murta, a évoqué l’importance de Gérard Lopez pour le club portugais.

“Gérard Lopez a contribué à donner un avenir à Boavista […] Nous avions d’immenses difficultés à nous acquitter de nos obligations, ce qui allait inévitablement s’épaissir au fil du temps. Je crois que, si Gérard Lopez n’était pas entré dans le capital de la SAD, il nous aurait été très difficile de concourir dans les championnats de football professionnel. L’inscription de l’équipe elle-même doit respecter une série d’impositions légales, notamment financières, qui ne peuvent être satisfaites que grâce au soutien que nous apporte Gérard Lopez […] Le Boavista d’aujourd’hui est bien mieux préparé pour le présent, mais il est surtout équipé de tous les outils pour être encore plus fort et plus durable à l’avenir, ce qui n’a été possible que grâce au travail effectué avec Gérard Lopez. Même s’il n’est pas physiquement présent dans la vie quotidienne du club, nous sommes en contact permanent. Gérard Lopez regarde tous les matches de Boavista, nous en parlons et je sais qu’il a une grande confiance dans le travail que nous avons développé”.

Bin sûr, tout n’est pas uniquement rose, et le Président de Boavista explique qu’il faut encore résorber toutes les erreurs du passé.

“Je ne peux pas tromper les gens et dire que tout va bien, notamment parce que nos problèmes n’ont pas disparu du jour au lendemain. Chaque jour, nous sommes confrontés à des questions liées à notre passé, qui nous obligent à faire des choix et même à détourner une partie des investissements du présent pour résoudre ces vieux problèmes, dont certains datent de presque deux décennies. Nous sommes encore en train de payer des dettes qui font référence aux années qui ont suivi le titre de champion (en 2000/01)”.

Il donna aussi quelques mots sur les actions de Gérard Lopez aux Girondins.

“À Bordeaux, il faut trouver des solutions pour résoudre les problèmes et, petit à petit, parvenir à atténuer le fardeau financier du passé”.