Gérard Lopez : “Il y avait un héritage complètement débile du passé avec des joueurs d’un âge avancé avec des contrats de millionnaires”

    Dans Le Parisien, Gérard Lopez est revenu sur la renégociation de la dette qu’il a initiée avec les créanciers que sont King Street et Fortress, dans le but également de répondre aux “exigences” de la DNCG, concernant les Girondins de Bordeaux. “Ce sont des avancées énormes, déjà actées. Ça, ce n’est pas seulement de la communication […] Je rentre dans des négociations très dures avec Fortress et avec King Street. Et là pareil, j’ai lu : La dette n’est pas vraiment sortie, ce sont sans doute des jeux d’écriture… Non ! Ce qui est clair aujourd’hui, c’est que sur les 53 millions de dette qui se trouvaient dans le club l’an passé, 40 en sont sortis. Il en reste 13 ou 13,5 au niveau du club, ce qui en fait l’un des clubs les moins endettés en Europe en ratio chiffre d’affaires/dette. On n’a pas d’autres dettes, on n’est pas en retard sur des paiements et on n’a pas de passif fiscal et social”.

    Le Président et Propriétaire du club au scapulaire rappelle que ce n’est pas son premier fait d’armes pour diminuer les charges du club. “On a un club qui aujourd’hui, même sans l’abandon des dettes de Fortress, aurait été dans une situation nettement meilleure. Au moment de la DNCG d’appel, on était à 26 millions d’euros de dettes contre 53. Au moment de la reprise du club, il y a une masse salariale de 30 millions d’euros. Un héritage complètement débile du passé avec des joueurs d’un âge avancé avec des contrats de millionnaires. Et également 300 employés. On parle d’un club en surpoids complet l’été dernier. Aujourd’hui, malheureusement pour les salariés, on a lancé un plan social qui va découper largement le train de vie des employés, mais surtout, la dette est descendue de moitié et la masse salariale de plus de 50%”.