Yann Fossurier, journaliste à France 3 Hauts-de-France, a donné son avis sur l’ordonnance présentée lors de la commission d’appel de la Fédération Française de Football. Aujourd’hui, et pour rappel, les Girondins de Bordeaux ont une “homologation”, qui a un poids bien supérieur à une ordonnance, puisqu’il s’agit d’une décision de justice.

“L’ordonnance présentée en appel disait que les Girondins n’étaient pas en cessation de paiement au 30 juin 2022. Mais elle ne se prononçait pas sur la suite. A la différence du récent jugement du tribunal de commerce qui, lui, estime que le club ne risque rien d’ici juin 2023. L’ordonnance était beaucoup plus floue sur la continuité de l’exploitation, elle n’homologuait pas l’accord entre les Girondins et les créanciers et elle ne concluait pas la procédure de conciliation. En revanche, le récent jugement du tribunal de commerce a réglé ça […] Cette ordonnance, honnêtement, ne valait pas grand-chose. A la différence du jugement du tribunal de commerce. A l’évidence, le dossier présenté en appel était foireux. Tellement foireux que tout a été entièrement revu derrière, que ce soit sur la dette, la garantie de 14 millions d’euros, etc. C’est l’interprétation médiatique que le club a voulue en faire, mais ce n’était pas du tout explicite. De toute façon, on voit clairement que Gérard Lopez et ses créanciers ont tout corrigé après s’être faits retoqués en appel”.

Mais c'est un faux argument là encore. Des clubs apportent chaque année des garanties demandées par la DCNG sans avoir besoin d'une ordonnance ou d'un jugement du tribunal de commerce.

— Yann Fossurier (@YannFossurier) July 23, 2022