Dans Le Télégramme, Stéphane Dalmat, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, a joué dans 10 autres clubs que le FCGB en 15 ans. L’ancien bordelais a été questionné sur les explications à cela.

“Ça a été un concours de circonstances. Je n’ai pas fait de centre de formation, je suis arrivé en Ligue 1 avec Châteauroux après une année en moins de 17 ans. Comme j’ai fait une bonne saison, mais que Châteauroux est descendu, beaucoup de clubs de Ligue 1 me voulaient et mon choix s’est porté sur Lens. Après, j’ai eu l’opportunité de signer à Marseille, un rêve de gosse. À l’OM, je signe un contrat de huit ans, mais en fin d’année, on m’annonce que je dois partir car le club avait des problèmes financiers. Mon rêve de rester le plus longtemps possible s’est effondré. On a voulu m’envoyer à Newcastle ou Tottenham qui payaient 130 millions de francs. Pour moi, c’était hors de question de partir à l’étranger et le seul club qui pouvait me prendre, c’était le PSG”.

Alors, des suites de ses propos, le média lui demande s’il avait été ainsi victime du foot business.

“Oui, j’ai été victime de ce système. Le projet « Paris banlieue » ? C’était une erreur de communication du club de parler de « Paris banlieue », c’était du n’importe quoi et nous cataloguer comme des voyous. Surtout dans une période où les jeunes de banlieue étaient pointés du doigt. On m’a collé une étiquette de bad boy, mais je n’avais rien à voir avec ça. À Paris, ça s’est bien passé pendant les quatre premiers mois, mais l’entraîneur Philippe Bergeroo a été remplacé par Luis Fernandez, avec qui ça n’a pas collé du tout. Avec moi il y a eu des entretiens dans son bureau qui ont tourné court. Et je suis parti à l’Inter Milan en janvier car, si j’étais resté à Paris, je n’aurais pas joué”.